Gilets jaunes: la Russie dément toute ingérence
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10.12.2018 11:53Revendications sociales La prise de parole d’Emmanuel Macron était très attendue. Le président français a cherché à apaiser la colère du mouvement des «gilets jaunes» en annonçant une réforme de l’assurance chômage et des retraites. Le salaire minimum augmentera de 100 euros notamment.
Hausse du salaire minimum, annulation de la hausse de la CSG pour les retraités défavorisés et défiscalisation des heures supplémentaires: Emmanuel Macron a décrété lundi l'"état d'urgence économique et sociale", après trois semaines de crise des "gilets jaunes".
"Nous voulons une France où on peut vivre dignement de son travail, sur ce point nous sommes allés trop lentement", a estimé le chef de l'Etat dans une allocution télévisée de treize minutes. "Je demande au gouvernement et au Parlement de faire le nécessaire afin qu'on puisse vivre mieux de son travail dès le début de l'année prochaine".
"Le salaire d'un travailleur au smic augmentera de 100 euros par moins dès 2019 sans qu'il en coûte un euro de plus pour l'employeur", a-t-il annoncé. Les heures supplémentaires seront versées sans impôt ni charge dès 2019, comme cela avait été le cas sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy.
Le chef de l'Etat a aussi fait un geste en direction des retraités. La hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) sera annulée pour ceux qui touchent moins de 2000 euros par mois (contre 1200 euros jusqu'ici). "L'effort qui leur a été demandé était trop important et n'était pas juste", a-t-il dit.
Emmanuel Macron a également demandé "aux entreprises qui le peuvent" de verser une prime de fin d'année qui sera elle aussi défiscalisée et sans charges sociales. Il a en revanche exclu un rétablissement de l'impôt sur la fortune (ISF), exigé par les "gilets jaunes", estimant que "revenir en arrière affaiblirait" le pays.
Disant comprendre la "colère" et la "détresse", le président a fait son mea culpa, après les nombreux appels à sa démission qui ont fusé dans les rangs des "gilets jaunes" au cours des manifestations qui ont paralysée le pays depuis la mi-novembre et mis en lumière une profonde fracture sociale entre et son gouvernement et les Français modestes en révolte contre sa politique fiscale et sociale.
"Je prends ma part de responsabilité", a-t-il dit. Maintes fois considéré comme méprisant, voire arrogant, après des sorties contre les Français "réfractaires au changement", il a également reconnu avoir "pu donner le sentiment" que la colère des gilets "n'était pas (son) souci".
Il a assuré que "c'est en pressentant cette crise" qu'il s'était présenté à la présidentielle de 2017. "Je n'ai pas oublié cet engagement", a-t-il affirmé.
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