Les organisateurs, Riposte laïque, Résistance républicaine et le Bloc identitaire, ont revendiqué 1000 à 2000 manifestants. Les forces de l'ordre en ont dénombré 450, selon une source policière.
Estimant "exemplaire" l'approbation le 9 février de l'initiative de l'UDC "contre l'immigration de masse", le fondateur de Riposte laïque Pierre Cassen a déclaré vouloir "profiter de cet élan pour nous aussi demander, sur l'immigration, un référendum".
Evoquant des sujets comme "l'islamisation", "il nous semble qu'il y a un décalage inquiétant (...) entre un peuple qui souffre de ses conséquences et des élites qui sont totalement insensibles à ces souffrances", a-t-il dit à l'AFP.
La présidente de Résistance républicaine Christine Tasin a quant à elle accusé "l'immigration" d'aggraver les choses en France, qui est "dans une situation difficile". Elle a jugé l'islam "complètement contradictoire avec nos lois et nos valeurs".
Le cortège a défilé derrière des banderoles comme "Islam ras-le-bol" ou "Immigration, islamisation, demain la remigration" pour le Bloc identitaire, groupe d'extrême-droite dont les membres sont arrivés avec pétards et fumigènes en criant "on est chez nous !" - un slogan repris à plusieurs reprises par l'ensemble des participants.