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France: meurtre mystérieux d'une fillette de 11 ans en Alsace

Le frère aîné de la fillette retrouvée morte et son frère grièvement blessé mardi dans leur maison a été mis en garde à vue.

03 sept. 2014, 14:12
Le drame s'est déroulé dans le petit village de Moernach, proche de la frontière suisse (Haut-Rhin).

Le frère aîné d'une fillette de 11 ans retrouvée morte mardi dans l'est de la France au domicile familial où gisait aussi son frère de 8 ans grièvement blessé a été placé mercredi en garde à vue, selon une source proche de l'enquête. Le mystère reste entier sur les circonstances de ce drame.

L'adolescent de 15 ans, à qui les parents avaient confié le temps d'une activité sportive la surveillance de ses deux frère et soeur à Moernach, un petit village proche de la frontière suisse (Haut-Rhin) de quelque 600 habitants, était entendu par les gendarmes.

C'est cet aîné qui avait donné l'alerte vers 19h30 mardi. Il aurait été vu par une voisine sortir, torse nu et hurlant, du pavillon familial, et se diriger chez un voisin, par ailleurs parrain d'un des enfants, a précisé dans la nuit le procureur de Mulhouse, Dominique Alzeari. "Il avait des traces de sang sur lui", a-t-il ajouté. Quand les parents sont revenus chez eux, alertés par le voisin, les gendarmes et les secours étaient déjà présents, a raconté le procureur.

Scène de crime "impressionnante"

La scène de crime était très "impressionnante", selon le procureur: les secours ont découvert à leur arrivée, dans le salon de ce pavillon cossu le corps de la fillette baignant dans une mare de sang, tuée de plusieurs coups portés à l'arme blanche. Son frère cadet gisait dans un état grave et présentait de nombreuses lésions.

Le corps de la fillette devait faire l'objet d'une autopsie mercredi à Strasbourg. Son petit frère a été héliporté vers l'hôpital de cette même ville, "dans un état critique", a précisé le procureur.

L'adolescent aurait affirmé avoir été attaqué par "un rôdeur", vêtu de noir, avait déclaré M. Alzeari, soulignant toutefois que ses propos "n'étaient pas structurés". Le procureur a évoqué un adolescent "en état de choc et mutique" et précisé que le domicile n'avait "pas subi d'effraction".

Mercredi matin, un dispositif de sécurité bloquait toujours l'unique accès à la maison familiale. Les rues du village étaient désertes et les rares voisins présents évitaient tout contact avec les journalistes.

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