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France: Paul Barril, ex-capitaine de gendarmerie, s'est rendu à la police

L'ancien commandant du GIGN français Paul Barril, ancien conseiller auprès de chefs d'Etat africains, s'est rendu à la police après s'être barricadé dans son domicile d'Antibes lundi matin, dans le sud de la France.

30 juin 2014, 11:13
paul Barril

L'ex-officier de la gendarmerie française, Paul Barril, 68 ans, qui a conseillé différents chefs d'Etats notamment en Afrique, s'est rendu lundi matin à la police niçoise. Retranché dans son domicile d'Antibes, il menaçait de mettre fin à ses jours, selon des sources proches de l'enquête. Il a été hospitalisé, souffrant de la maladie de Parkinson.

L'ancien gendarme s'est rendu à la police au terme de négociations avec le Groupement d'intervention de la police nationale (GIPN), selon ces mêmes sources. Il "s'est rendu dans le calme et sans incident", a-t-on précisé.

Dans la matinée, Paul Barril s'était retranché armé d'un fusil de chasse à son domicile du Cap d'Antibes, dans le sud de la France. Selon une source policière, le retraité, qui avait notamment participé à la création de la cellule antiterroriste de l'Elysée sous François Mitterrand, avait laissé partir sa femme, mais menaçait d'ouvrir le feu si on l'empêchait de se suicider.

Il s'est rendu à ses ex-collègues peu après 9h00. Il a été maîtrisé à la fois par la police et les pompiers, appelés à la rescousse. Il y a eu "un enchaînement malheureux" des événements, a expliqué à l'AFP l'avocate de Paul Barril, Me Sophie Jonquet. "Suite à un ennui de santé, les pompiers ont été appelés" à son domicile. "Ils ont constaté la présence d'armes, ce qui a déclenché une espèce de 'tsunami policier'", a déclaré Me Jonquet.

L'avocate a encore précisé qu'il "n'y avait aucun blessé" et que personne n'avait été séquestré.

Maladie de Parkinson

"C'est un problème lié à son traitement médicamenteux pour la maladie de Parkinson qui avait déclenché l'appel aux pompiers", a-t-elle précisé. Paul Barril a été évacué à l'hôpital. En mars dernier, l'ancien policier avait confié à l'AFP être très malade, atteint de la maladie de Parkinson, et sous traitement.

"Je ne me laisserai pas mettre sur une chaise roulante, j'arrêterai la machine avant", avait-il alors affirmé.

Paul Barril s'était reconverti dans les années 1980 dans la sécurité privée et a conseillé différents chefs d'Etats, plus particulièrement au Rwanda, où son rôle pendant le génocide de 1994 reste très controversé.

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