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France: plus de 3000 migrants campent aux abords de la station de métro Stalingrad à Paris

En parallèle au démantèlement de la jungle de Calais, le nombre de migrants dans le campement de Stalingrad a explosé. Plus de 3000 migrants se trouvent désormais aux abords de la station de métro parisienne.

02 nov. 2016, 20:10
L'explosion du nombre de migrants dans le campement de Stalingrad a commencé en même temps que le démantèlement du bidonville de Calais.

Plus de 3000 migrants campent désormais aux abords de la station de métro Stalingrad, dans le 19e arrondissement de Paris, a indiqué mercredi une source proche du dossier. La population de ce lieu a doublé en dix jours.

L'explosion du nombre de migrants dans le campement de Stalingrad a commencé en même temps que le démantèlement du bidonville de Calais. Six mille migrants ont été évacués de la "Jungle" et répartis dans quelque 450 centres d'accueil à travers le pays. Mais le gouvernement a réfuté la thèse de vases communicants entre les deux lieux.

L'évacuation de ce campement parisien, promise par les autorités, est annoncée pour les prochains jours. Mais le gouvernement reste flou sur sa date exacte. "Le démantèlement du camp de Stalingrad interviendra et il interviendra dans des conditions humaines", a déclaré mercredi le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve à l'Assemblée nationale.

 

L'ouverture du centre d'accueil pour migrants de la capitale, initialement prévue pour mi ou fin octobre, a été repoussée en raison de l'augmentation rapide du nombre de migrants dans ce campement sauvage. Sa population a en effet doublé en dix jours.

Dans une lettre adressée le 28 octobre aux ministres de l'Intérieur et du Logement, Anne Hidalgo avait clairement lié l'ouverture du centre à l'évacuation du campement. "Ce lieu n'a (...) pas vocation à accueillir les migrants déjà présents à Stalingrad. Ce n'est pas sa fonction. Il n'en a, par ailleurs, pas la capacité", écrivait-elle. Il s'agirait seulement d'un lieu de transit.

Le centre pour hommes seuls se situera sur une ancienne friche de la SNCF, porte de la Chapelle, dans le 18e arrondissement de Paris. Il disposera de 400 lits à son ouverture, avec un objectif de 600 à la fin de l'année.

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