Votre publicité ici avec IMPACT_medias

France: près de 200 hectares détruits dans un incendie de forêt en Gironde

Près de 200 hectares de pins sont partis en fumée en Gironde, lundi en début de soirée. Plus de 160 pompiers ont été mobilisés et quatre ont été blessés lorsque leur camion a été la proie des flammes. Quelques hameaux ont été évacués. Le feu n’est toujours pas circonscrit.

27 juil. 2020, 21:31
Près de 200 hectares de pins ont été détruits dans le sud du département de Gironde.

Un feu de forêt en Gironde avait détruit lundi en début de soirée près de 200 hectares de pins dans le sud du département. Le plus important incendie de l’année à ce jour mobilisait quatre bombardiers d’eau et plus de 160 pompiers.

Un des camions de pompiers a brûlé dans l’incendie, mais les occupants qui avaient pu abandonner leur véhicule, sont indemnes, a précisé le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) de Gironde. Quatre pompiers ont en revanche été blessés, sans gravité, victimes de «coups de chaud», a indiqué le SDIS.

Hameaux évacués

Quelques hameaux, totalisant une cinquantaine de personnes, situés aux environs de la zone du sinistre, ont été évacués «par précaution» en raison de la gêne provoquée par les fumées denses, et les habitants regroupés dans une salle communale, a indiqué la préfecture. Ces hameaux se trouvent aux abords des communes du Tuzan, un village forestier de 300 habitants environ, et de Saint-Symphorien (quelque 1800).

 

 

Aucune maison n’était toutefois directement menacée par le feu en début de soirée, même si une ferme photovoltaïque à proximité a été impactée. L’incendie, d’origine indéterminée, a débuté vers 14h00 dans une zone forestière près de la commune du Tuzan, à environ 60 km au sud de Bordeaux.

Feu «complexe» et «virulent»

Le feu était «complexe» et «virulent», en raison notamment du vent, d’un terrain sableux et marécageux difficile d’accès, et de parcelles de pins d’âges différents, dont des jeunes offrant un massif plus dense et aux basses branches propices à la propagation, a précisé à l’AFP le capitaine Mathieu Jaumain, du SDIS.

Quatre appareils, deux bombardiers d’eau et deux Canadair, étaient engagés et voués à tourner jusqu’à la tombée de la nuit, en soutien d’une centaine de véhicules, avec des renforts de pompiers des départements voisins, Landes, Lot-et-Garonne, Dordogne notamment.

Le feu n’était toujours pas circonscrit à 20h00 et restait «en évolution», mais le vent qui se calmait un peu, et l’important dispositif désormais en place incitaient les pompiers à un prudent optimisme.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias