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France: Ségolène Royal visée par une enquête sur des frais

Ségolène Royal est visée par une enquête préliminaire du parquet financier. L’ancienne ministre française est mise en cause pour avoir utilisé à des fins personnelles l’enveloppe mise à disposition pour ses frais d’ambassadrice des pôles.

15 janv. 2020, 14:51
Ségolène Royal a notamment été ministre de l'écologie. (Archives)

Ségolène Royal, qui devrait être démise prochainement de son poste d’ambassadrice des Pôles après ses critiques de l’exécutif, est aussi dans le viseur de la justice. Une enquête préliminaire a été ouverte sur l’usage fait des moyens mis à sa disposition.

Le parquet national financier (PNF) a annoncé mercredi avoir ouvert une enquête préliminaire en novembre concernant l’utilisation des moyens mis à sa disposition en tant qu’ambassadrice des pôles depuis sa nomination à ce poste par Emmanuel Macron en 2017.

 

 

L’enquête a été ouverte au moment où la cellule d’investigation de Radio France l’avait accusée d’utiliser les fonds alloués à sa mission à des fins personnelles (100’000 euros et trois collaborateurs, selon la cellule), notamment pour la promotion de son livre («Ce que je peux enfin vous dire»).

Justificatifs disponibles

«Cette enquête est parfaitement légitime dans une démocratie où la transparence sur l’utilisation des fonds publics est de rigueur», a réagi Mme Royal sur sa page Facebook. Et d’assurer que «toutes les pièces justificatives sont disponibles sur chacune des insinuations formulées» par franceinfo.

Elle publie également sur Facebook une lettre dans laquelle sa maison d’édition, Fayard, affirme avoir pris en charge tous les frais afférant à la promotion de l’ouvrage, notamment les déplacements de collaborateurs, dont les noms sont effacés. «Pas un seul euro du ministère n’a été utilisé pour ces dédicaces», assure-t-elle.

 

 

«Je n’ai pas d’enveloppe de 100’000 euros à ma disposition que je pourrais utiliser à ma guise comme le répètent certains médias depuis deux mois pour choquer», affirme également Mme Royal. «Toute dépense de la mission (essentiellement les déplacements pour se rendre aux réunions officielles en Arctique, les rencontres scientifiques et diplomatiques de travail) fait l’objet d’un double contrôle au sein du ministère: le Service des missions d’une part et le contrôle financier d’autre part».

Selon elle, le montant de ses dépenses de fonctionnement en 2018, «prises en charge directement par le ministère pour les 4 personnes de la mission, est de 41’576 euros» et de «50’207euros» pour 2019. «En conclusion, les règles de rigueur qui s’imposent ont été parfaitement respectées».

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