Le Conseil des ministres a dissous mercredi trois groupes français d'extrême droite présentant les "caractéristiques de milices privées", a dit la porte-parole du gouvernement. Ils incitaient à "la discrimination et à la haine".
Les trois groupes dissous sont "Troisième voie", "Jeunesses nationalistes révolutionnaires" (JNR) et l'association "Envie de rêver", a souligné la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem.
Des sympathisants de ces structures avaient été impliqués dans le décès le 6 juin d'un jeune militant d'extrême gauche, Clément Méric, à la suite d'une rixe à Paris.
Cinq personnes, dont une femme, gravitant dans la mouvance skinhead d'extrême droite, ont été inculpées après ce décès. Le principal mis en cause, 20 ans, est un sympathisant de "Troisième voie" et des JNR, leur service d'ordre.
Troisième voie et les JNR ont annoncé à l'AFP vouloir contester le décret de dissolution devant le Conseil d'Etat afin de le faire annuler pour "abus de pouvoir".
Ils avaient toutefois eux-mêmes annoncé le 25 juin l'auto-dissolution de ces deux mouvements.