«Notre rôle était de manipuler le public. Le show n’est que mensonges. Ce n’est pas la réalité: les orques vivent l’enfer en captivité». Les mots sont forts. Ils sont de John Hargrove, ancien superviseur des soigneurs de Marineland à Antibes (France), qui témoigne mercredi dans le quotidien Nice-Matin.
Désormais défenseur de la cause animale, il a accepté de retourner dans le parc aquatique, sur demande de l’association de défense des animaux «One Voice». Celle-ci a porté plainte contre Marineland en avril pour «actes de cruauté» sur un orque nommé Inouk, selon BFMTV.
«Où que ce soit dans le monde, et sans exception, chaque orque capturée pour les besoins d’un parc est morte de maladie», explique John Hargrove à Nice-Matin. «Aucune n’est jamais morte de vieillesse.»
Pour l’ancien éleveur d’orques, qui avait aussi témoigné dans le documentaire Blackfish en 2013, priver les orques de nourriture est la base du travail pour leur apprendre les shows.
Marineland a contesté les accusations du militant. Pour le parc, «il n’existe aucune preuve scientifique du fait que la captivité causerait une baisse du système immunitaire chez les animaux nés en structure zoologique.»