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France: un manifestant présent dans le cortège des "gilets jaunes" à Paris a eu une main arrachée

Après trois mois de contestation, le mouvement des "gilets jaunes" est descendu à nouveau dans la rue ce samedi. Situé à proximité de l’Assemblée nationale où des incidents étaient en cours, un homme a eu l'une de ses mains arrachées.

09 févr. 2019, 14:47
Les tensions étaient vives lors du cortège parisien des "gilets jaunes" ce samedi.

Un manifestant présent dans le cortège parisien des "gilets jaunes" a eu la main arrachée samedi à la mi-journée, à hauteur de l'Assemblée nationale. Les tensions y étaient vives, ont rapporté à l'AFP des secouristes volontaires.

Cet homme a été évacué par les pompiers, un bandage au bout de l'avant-bras, a constaté un journaliste de l'AFP. La chaîne de télévision RT a diffusé des images du manifestant blessé. La cause de la blessure n'était pas connue dans l'immédiat.

 

 

Des rassemblements multiples, à l'ampleur incertaine et brouillés par des querelles autour d'éventuelles récupérations politiques: pour leur "acte 13", les "gilets jaunes" ont commencé samedi à manifester en ordre dispersé, après presque trois mois de contestation.

La mobilisation a reflué lors des deux derniers samedis: 58'600 personnes ont manifesté dans toute la France le 2 février, selon le ministère de l'Intérieur, un chiffre contesté par le mouvement qui a revendiqué un "nombre jaune" de 116'000 manifestants.

 

 

Les cortèges s'annonçaient dispersés sur tout le territoire, contrairement à l'"acte 12" il y a une semaine: un hommage aux personnes blessées depuis le début de la contestation avait permis aux "gilets jaunes" de retrouver une unité en se rassemblant surtout à Paris, malgré les divergences au sein de ce mouvement horizontal et hétéroclite.

Police visée

À Paris, quelques milliers de manifestants étaient rassemblés à la mi-journée sur les Champs-Elysées, d'où un cortège est parti à 13h00 vers le Champ-de-Mars, au pied de la Tour Eiffel, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

 

Les slogans récurrents visant la police, accusées de violences notamment avec l'utilisation des controversés LBD, ou le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, dont la proposition de loi "anticasseurs" a été adoptée par l'Assemblée au prix de sévères remous dans la majorité, ont été scandés. Deux blindés à roues de la gendarmerie étaient garés devant l'Arc de Triomphe, vandalisé le 1er décembre.

Quelque 12'100 "gilets jaunes" manifestaient samedi en France en début d'après-midi, dont 4000 à Paris, selon des chiffres donnés par le ministère de l'Intérieur. La mobilisation pour l'acte 13 des "gilets jaunes" était en recul par rapport à la semaine précédente, où ils étaient 17'400 en France et 8000 à Paris à la même heure, toujours selon un décompte du ministère de l'Intérieur, dont les chiffres sont contesté par les "gilets jaunes".

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