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France: un vigneron bio sur le banc des accusés

Un vigneron français risque jusqu'à six mois d'emprisonnement et 37'000 francs d'amende pour avoir refusé de traiter chimiquement ses ceps contre la flavescence dorée.

25 févr. 2014, 07:04
Stanislaw Nowak bei der Weinlese im Betrieb der Familie Jomini in Chexbres am Samstag, 19. Oktober 2013. Fuer die Arbeiter beginnt der Tag um 6.30 Uhr und endet ueblicherweise um 18 Uhr. Ein Helfer erntet pro Tag bis zu 1000 Kilogramm weisse respektive 600 Kilogramm rote Trauben. (KEYSTONE/Gian Ehrenzeller)

Un vigneron français, adepte du bio, s'est retrouvé lundi sur le banc des accusés pour avoir refusé de traiter chimiquement ses ceps contre une maladie contagieuse, la flavescence dorée. Il encourt jusqu'à six mois d'emprisonnement et 30'000 euros d'amende (37'000 francs).

Lors de l'audience devant un tribunal de Dijon, le parquet n'a cependant requis qu'une amende de 1000 euros, dont la moitié à verser en cas de récidive. Le tribunal a mis en discussion sa décision qui sera annoncée le 7 avril.

Le vigneron "a commis une infraction pénale. Il n'a pas respecté par choix idéologique" la décision des autorités qui imposait de traiter toutes les vignes du département, a estimé le représentant du parquet.

Au printemps dernier, la découverte de foyers de la flavescence dorée en Bourgogne, célèbre région viticole française, a conduit le préfet à imposer de traiter tous les vignobles du département contre la cicadelle, l'insecte qui répand la flavescence dorée.

Le viticulteur en biodynamie s'y est refusé sur les dix hectares qu'il exploite en Côte-de-Beaune et Haute-Côte de Nuits, même à la pyréthrine, pesticide naturel. Il a argué, avant l'audience, que la maladie ne sévissait pas dans la zone où il possède ses vignes.

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