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France: une dette de 74,5 millions d'euro pour l'UMP

Alors que le parti traverse une grave crise politique depuis plusieurs mois, un audit a révélé mardi que l'UMP accusait une dette de 74,5 millions d'euro. Cette dernière serait en grande partie imputable à l'élection présidentielle de 2012.

09 juil. 2014, 06:36
epa03476054 French conservative militants wait for voting for a new leader of the Union for a Popular Movement Party (UMP), to succeed Nicolas Sarkozy at a poling station in Montpellier, Southern France, 18 November 2012.About 300,000 members must choose between two party heavyweights: Francois Fillon, the moderate former prime minister under Sarkozy, and populist secretary general Jean-Francois Cope  EPA/GUILLAUME HORCAJUELO

L'UMP, au bord du gouffre depuis la défaite de Nicolas Sarkozy, accuse une dette de 74,5 millions d'euros, selon un audit dévoilé mardi. Le parti de droite français devra réduire son activité s'il veut fonctionner jusqu'à la prochaine élection présidentielle en 2017.

Après plusieurs mois d'une grave crise morale et financière de l'UMP, concrétisée le mois dernier par la démission de son président Jean-François Copé, les ténors de l'UMP se sont réunis mardi soir pour un bureau politique à huis clos, pour faire le point sur les finances du parti.

Le trou est de 75,5 millions, en partie "lié aux dépenses importantes réalisées en 2012 pendant l'élection présidentielle", a noté Alain Juppé, membre du triumvirat à la tête du parti. Le financement des pertes accumulées sur les derniers exercices de la première formation d'opposition ont contribué à hauteur d'environ 40 millions d'euros à cette dette.

En proie à de graves difficultés de trésorerie depuis plusieurs années, l'UMP est désormais au bord du gouffre. Les tensions sont de surcroît avivées par la guerre des ambitions à quelques mois de l'élection du nouveau président, prévue fin novembre.

Alain Juppé a affirmé mardi que l'UMP pouvait fonctionner jusqu'en en 2017 si elle parvenait à faire des économies tout en maintenant "un niveau de recettes suffisantes".

Pour ramener la dette à 55 millions d'ici 2017, l'audit préconise de limiter les dépenses de fonctionnement à 15 millions d'euros par an, soit 20% de moins qu'en 2013, et le coût de "l'animation politique" - meetings et autres - à 19 millions d'euros. Le parti cherche en outre à renégocier son échéancier bancaire.


 
 

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