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France: un lycéen déséquilibré ouvre le feu dans un établissement à Grasse, huit blessés légers

Jeudi, une fusillade a éclaté dans un lycée à Grasse, dans le sud-est de la France. Huit personnes ont été blessées, dont 4 ont été touchées par des plombs. L'alerte attentat a été déclenchée. Le tireur, un lycéen de 17 ans, a été arrêté.

16 mars 2017, 13:23
/ Màj. le 16 mars 2017 à 20:53
Les policiers ont rapidement pu maîtriser le tireur et écarter la piste terroriste.

Huit personnes ont été légèrement blessées, dont quatre par des plombs, lors d'une fusillade dans un lycée à Grasse, au sud-est de la France. Un élève de 17 ans a été interpellé et placé en garde à vue dans le cadre de l'enquête, qui ne privilégie pas la piste terroriste.

L'enquête ouverte après la fusillade ne s'oriente "pas du tout" sur la voie du terrorisme, a déclaré à l'AFP le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Christian Estrosi. La France, ciblée par une vague d'attentats djihadistes sans précédent en 2015 et 2016, vit toujours sous le régime de l'état d'urgence dans la crainte de nouvelles attaques.

Selon les autorités locales, un élève du lycée Alexis de Tocqueville est entré dans l'établissement vers 12h30 armé d'un fusil de chasse. Il portait aussi un pistolet, un revolver et deux grenades, a précisé à Reuters le ministère de l'Intérieur. On ignore cependant si toutes ces armes étaient opérationnelles et où le jeune homme aurait pu se les procurer.

"Il a agressé pour des motifs qui restent à déterminer le proviseur et trois autres de ses camarades. Le bilan provisoire fait état de quatre blessés par plombs, tous hospitalisés, et de quatre autres victimes évacuées (choquées ou blessés par bousculade)", selon les autorités locales.

Le proviseur de l'établissement compte parmi les blessés, a précisé M. Estrosi, qui s'est rendu sur place.

 

"Problèmes psychologiques"

Le suspect interpellé est un élève de cet établissement de bonne réputation qui pourrait souffrir de "problèmes psychologiques", selon M. Estrosi. "Selon les premières investigations, il avait consulté des vidéos de tueries de masse à l'américaine", a dit un porte-parole du ministère de l'Intérieur. Il était aussi "a priori inconnu de la police", selon le ministère.

Le jeune homme paraît avoir agi seul, selon une source policière, alors que les autorités avaient initialement émis l'hypothèse d'un deuxième tireur, encore en fuite.

 

Alerte attentat

Policiers aux ronds-points, hélicoptère dans le ciel, membres des forces spéciales fouillant le lycée: la tension était encore palpable jeudi après-midi dans les rues de Grasse, une ville mondialement connue pour ses parfumeurs.

La fusillade a entraîné le déclenchement par les autorités de l'"alerte attentat" sur l'application pour smartphones destinée à prévenir la population. L'alerte a été levée dans les heures suivantes.

 

Le recteur de l'académie de Nice Emmanuel Ethis a annoncé sur Twitter le confinement de "tous les établissements scolaires" de la ville. Il a aussi demandé "aux parents de ne pas s'y rendre", assurant que "les élèves (sont) en sécurité". Une cellule de crise a été installée et les plans particuliers de mise en sécurité ont été déclenchés, selon lui.

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