Le couple était poursuivi notamment pour "suppression ou altération des éléments d'identification de marchandises", "usurpation d'appellation d'origine" et "faux et usage de faux". Il a également écopé de 10'000 euros d'amende, avec sursis pour la moitié.
En outre, ils devront verser de 2000 à 5000 euros de dommages-intérêts à plusieurs clients floués ainsi qu'au Comité interprofessionnel du vin de champagne (CIVC), à l'Institut national des appellations d'origine (Inao), qui s'étaient portés partie civile.
Un troisième prévenu, poursuivi pour tromperie sur la marchandise, a été condamné à 5000 euros d'amende, dont la moitié avec sursis.
Entre 2006 et 2011, le couple avait vendu près de 300'000 bouteilles faussement estampillées champagne sur internet et par le bouche-à-oreille, à travers leur société basée à Mantry (Jura). Ils achetaient du mousseux dont ils remplaçaient les étiquettes par des autocollants marqués d'appellations glanées dans les supermarchés.