Le député de Corrèze s'est donné «100 jours pour redonner espoir, 100 jours pour convaincre au premier tour et ensuite pour gagner au second».
«J'y mettrai toute mon énergie, toute ma force d'âme, tout mon caractère, tout mon temps», a-t-il affirmé, entouré des principaux membres de son équipe, des anciens Premiers ministres Laurent Fabius et Lionel Jospin et de tous ses adversaires de la primaire PS - Martine Aubry, Ségolène Royal, Arnaud Montebourg, Manuel Valls et le président du Parti radical de gauche Jean-Michel Baylet.
«Je me félicite de cette unité. Elle est une condition indispensable pour convaincre», a dit François Hollande.
«Un homme dangereux»
Alors que la droite multiplie les piques à son encontre, il a plaidé pour un «relèvement» du niveau des débats. «Le combat sera rude, je le sais (...) Dans les comparaisons animalières, j'ai droit à toutes les catégories. Certains pensent même que je suis un danger pour la France, belle conception de la démocratie», a-t-il lancé à l'adresse de l'UMP.
«Je vous recommande de placer le débat au bon niveau, d'être exemplaires dans notre conduite. Nous devrons être fermes et en même temps sérieux. Enthousiastes, nous le sommes, et respectueux des Français», a-t-il insisté.
Justice fiscale
François Hollande a rappelé que la justice fiscale restait l'une de ses priorités. «J'assume le débat sur la justice fiscale», a-t-il dit, affirmant que tout serait prêt, le cas échéant pour diriger le pays une fois au pouvoir.
François Hollande a choisi comme slogan pour sa campagne «Le Changement, c'est maintenant», une idée qui rappelle le slogan de François Mitterrand en 1981, «Changer la vie», et le titre d'un livre de l'ancien président «Ici et maintenant».