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François Hollande se dit ravi se sa première sortie diplomatique

François Hollande vole la vedette aux autres dirigeants, lors de son premier marathon diplomatique aux Etats-Unis.

22 mai 2012, 07:04
Le nouveau président de la République fran4aise, François Hollande vole déjà la vedette aux autres dirigeants du monde, lors de sa première visite diplomatique au sommet de l'OTAN à Chicago.

Une semaine à peine après son installation à l'Elysée, François Hollande est ressorti très satisfait de son premier marathon international aux Etats-Unis. Il y a largement volé la vedette aux autres dirigeants et il juge avoir pesé sur les débats.

Pour un baptême du feu, le programme était d'une rare intensité. En quatre jours, de la Maison Blanche au sommet du G8 à Camp David puis à celui de l'OTAN à Chicago, le nouveau président français a multiplié les rendez-vous avec les "grands" de la planète. L'occasion de poser les premiers jalons de son action diplomatique et, aussi, d'imposer un nouveau style.

Sur la forme, François Hollande est apparu très à l'aise, multipliant les bons mots avec Barack Obama dans le prestigieux Bureau ovale de la Maison Blanche ou avec la presse lors de la photo de famille du sommet de Camp David. Seul petit "couac", un retard lundi en séance plénière à Chicago sanctionné par des images de sa chaise vide lors d'une allocution du président américain.

Chaleur

Pour la plupart, ses pairs ont vanté la qualité et même la chaleur de leur première rencontre avec le chef de l'Etat français. Même ceux qui, pendant la campagne électorale, lui avaient plus ou moins ouvertement préféré son rival Nicolas Sarkozy, comme le président américain ou le Premier ministre britannique David Cameron.

"Il est très différent de mon collègue Nicolas Sarkozy", a noté dans un registre plus retenu le Premier ministre russe Dmitri Medvedev. "ce sont des personnalités différentes, ils représentent des sensibilités politiques différentes et je l'ai senti pendant la discussion".

Satisfaction

Sur le fond, François Hollande n'a pas caché sa satisfaction sur la tournure prise par les discussions à l'ordre du jour de son séjour américain. Il s'est attribué des succès sur des thèmes emblématiques de sa campagne.

D'abord sur le débat entre discipline budgétaire et croissance économique. A Camp David, celui qui s'est engagé à imposer à la chancelière allemande Angela Merkel une renégociation du pacte de discipline budgétaire européen s'est réjoui que "la croissance a été le grand sujet de ce G8". "Je considère que le mandat qui m'a été confié par les Français a déjà été honoré", s'est-il vanté.

Autre motif de satisfaction français, le retrait des troupes françaises combattantes d'Afghanistan avant la fin de l'année 2012, soit deux ans avant l'échéance fixée par ses partenaires de l'OTAN.

Grincements de dents

Cet engagement a fait grincer pas mal de dents à Chicago, mais François Hollande juge avoir apporté les explications nécessaires, notamment en confirmant les engagements de la France en matière de formation des policiers et militaires après 2014, pour faire passer la pilule auprès de ses alliés.

Cette décision aurait pu causer "un malentendu entre la France et ses alliés, ça n'a pas été le cas", a-t-il noté. "Nous avons veillé à ce que la position de la France soit pleinement respectée et appliquée et, en même temps, j'ai veillé à ce que nos alliés (en) comprennent bien le sens".

Au final, même s'il a récusé le terme de "période d'essai", François Hollande a jugé positivement ses premiers pas sur la scène internationale. "Il est très ferme sur ses positions et en même temps d'un abord facile", a jugé son ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, "c'est un sans faute".

Présomptueux

Sans surprise, ses adversaires politiques en France ont sévèrement critiqué la prestation du président. "Présomptueux", a jugé le député du parti de droite UMP Axel Poniatowski. "La seule bataille que François Hollande a menée, c'est celle des mots", a résumé la présidente du Front national Marine Le Pen.

Le nouveau président s'est appliqué à ne pas leur répondre. "Comme toujours après une alternance (...) il y avait une envie très forte de nous voir et d'établir des liens avec nous", s'est-il plu à souligner.


 

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