Le président français François Hollande, comme la plupart des politiciens se rend compte qu'il doit passer par internet et les réseaux sociaux pour faire passer ses messages.
Facebook, Twitter, Instagram... le service de communication de l'Elysée se démène pour tenter de redorer le blason d'un président qui dégringole à nouveau dans les sondages de popularité.
Ce mardi, par exemple, les conseillers de Hollande ont eu une riche idée à l'occasion de sa visite aux salariés de la société ShowroomPrivé, active sur le marché des ventes privées via internet.
Le problème, avec Periscope, c'est que les utilisateurs peuvent tout commenter en direct. Du coup, les dérapages sont très vite arrivés. La vidéo a croulé sous les flots d'insultes après quelques secondes de diffusion. Et personne, au sein des services de l'Elysée, n'est intervenu pour modérer ces commentaires.
Selon Le Figaro, il a fallu attendre 30 minutes pour que la retransmission soit coupée par les hommes du président. Impossible pour les communiquants officiels d'enrayer le tir des injures.
Hollande sur Periscope: l'Elysée débordé par les insultes https://t.co/hEQU4pxn5I pic.twitter.com/8cNvPyZSdC
— BFMTV (@BFMTV) 1 mars 2016
Du côté du service de communication de l'Elysée, pourtant, on assume ce choix et on justifie une modération a posteriori "comme sur Facebook", puisqu'il n'est pas possible de voir les commentaires avant qu'ils n'apparaissent à l'écran.
Voilà presque 1 an que nous sommes sur @periscopeco nous assumons une modération a postériori, comme sur Facebook ! https://t.co/kTJ0sJI8i0
— Communication Élysée (@Elysee_Com) 1 mars 2016
Selon Les Inrocks, pourtant, il est possible d'éviter ce trolling avec un petit clic. Au lancement de Periscope, l'application demande notamment si l'on veut ouvrir les commentaires à tous les internautes, ou seulement à ceux que vous suivez.
François Hollande trollé sur Periscope: comment le fiasco aurait pu être évitéhttps://t.co/FOiDiIjWSL pic.twitter.com/6xiNEiBvMl
— les inrocks (@lesinrocks) 1 mars 2016