Qu’il s’agisse de partir en Syrie ou de passer à l’action violente au nom de l’islam, comme à Bruxelles mardi et Paris en 2015, les cellules djihadistes comportent de nombreuses fratries. Pour des motifs logiques et tactiques, selon psychiatres et psychologues spécialisés. Les frères Khalid et Ibrahim El Bakraoui à Bruxelles mardi, les frères Merah en 2012 à Toulouse dans le sud-est de la France, les frères Kouachi lors de l’attaque contre «Charlie Hebdo» à Paris, les frères Tsarnaev qui ont monté l’attentat à la bombe contre le Marathon de Boston en 2013: au cours des dernières années, de nombreux frères de sang sont devenus frères d’armes pour semer la terreur chez ceux qu’ils considèrent être des «ennemis de l’islam».
Et dans les listes de procédures judiciaires ouvertes, notamment en France et en Belgique, pour cause de départ ou de retour de zones tenues par le groupe Etat islamique en...