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Fuite de Carlos Ghosn: le Japon demande l’extradition des complices

Réfugié au Liban depuis décembre 2019, Carlos Ghosn et son entourage sont encore loin d’en avoir terminé avec la justice nippone. Le Japon a demandé vendredi l’extradition de deux Américains soupçonnés d’avoir été complice dans la fuite de l’ancien PDG de Renault-Nissan.

03 juil. 2020, 07:34
Accusé de malversations financières, Carlos Ghosn était en liberté sous caution, avec interdiction de quitter le Japon, quand il a été exfiltré de l'archipel caché dans un caisson pour instrument de musique.

Le Japon a formellement demandé aux Etats-Unis d’extrader deux Américains soupçonnés d’avoir aidé l’ancien magnat de l’automobile Carlos Ghosn à fuir la justice nipponne dans des conditions rocambolesques à la fin 2019. Les deux suspects sont en détention à Harvard.

Un ancien membre des forces spéciales américaines de 59 ans, reconverti dans la sécurité privée, et son fils de 27 ans avaient été appréhendés le 20 mai dans le Massachusetts à la demande de Tokyo.

Conformément au traité qui lie les deux pays, le gouvernement nippon avait 45 jours après leur interpellation pour transmettre sa demande formelle d’extradition par les canaux diplomatiques. C’est désormais chose faite, a indiqué un procureur fédéral dans des documents joints jeudi à la procédure.

Réfugié au Liban

Les deux hommes, ainsi qu’un Libanais, sont accusés par Tokyo d’avoir aidé l’ancien patron de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi Motors à échapper à la justice japonaise le 29 décembre.

Accusé de malversations financières, le grand patron qui dispose des nationalités française, libanaise et brésilienne, était en liberté sous caution, avec interdiction de quitter le Japon, quand il a été exfiltré de l’archipel caché dans un caisson pour instrument de musique.

Carlos Ghosn est depuis réfugié au Liban, pays qui n’a pas de traité d’extradition avec le Japon. Lors d’une conférence de presse très médiatisée, il s’était posé en victime d’un «coup monté» et avait assuré ne pas avoir eu «d’autres choix» que de fuir une justice «partiale».

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