Les responsables de cette "nouvelle violation flagrante du droit humanitaire international" devront en répondre, ajoute Ban Ki-moon dans un communiqué. "C'est un scandale du point de vue moral et un acte criminel", a-t-il affirmé.
"Cette folie doit cesser", a encore martelé le secrétaire général dans ce communiqué de son porte-parole. Il appelle Israël et le Hamas à cesser les combats et à négocier un accord de paix au Caire.
Dix personnes sont mortes dans le bombardement de l'école qui se trouve à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. L'établissement abrite 3000 personnes ayant fui les combats entre Israël et le Hamas dans l'enclave palestinienne.
Les forces de défense israéliennes ont été informées à plusieurs reprises de la localisation de ces sites, a encore indiqué Ban Ki-moon.
L'armée israélienne admet
L'armée israélienne, Tsahal, a reconnu dimanche soir avoir déclenché un tir sur une cible proche de l'école de l'ONU à Rafah. Au moins dix Palestiniens ont été tués par ce raid plus tôt dans la journée.
"L'armée israélienne a pris pour cible trois terroristes du Jihad islamique montés sur une moto à proximité d'une école de l'UNRWA à Rafah. Les forces de défense d'Israël examinent les conséquences" de cette frappe, a-t-elle dit dans un communiqué.