La mère de Wisal Sheikh Khalil a bien tenté de la retenir. «J’ai même voulu l’enfermer à double tour», explique-t-elle, les yeux embués de larmes, «mais elle ne s’est pas laissé faire». L’adolescente, qui n’a pas manqué une manifestation depuis le début de la «marche du retour», attendait ce lundi 14 mai avec trop d’impatience. Peu après 9h, elle a enfilé sa robe noire, attrapé son sac à dos et quitté le domicile familial pour rejoindre, à pied, le rassemblement organisé en lisière du camp de réfugiés d’al-Bureij. Son frère Mohammed, 11 ans, s’est glissé dans son sillage et a été témoin de ses derniers instants. «Comme à son habitude, elle faisait des allers et retours entre les lignes arrière et les abords de la frontière pour ravitailler les chebabs en pierres et en eau potable», raconte sa mère, «mais je crois aussi qu’on lui avait confié une pince coupante...
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Gaza enterre ses morts
La mobilisation a faibli, hier, au lendemain de la journée sanglante qui a coûté la vie à 60 Palestiniens.
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