Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Germanwings: les opérations de recherche des corps sur le site du crash sont terminées

Les enquêteurs ont mis un terme, samedi, aux opérations de recherche des corps des 150 victimes du crash de l'Airbus A320 de Germanwings, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Mais les effets personnels sont, eux, toujours recherchés.

04 avr. 2015, 15:27
Les recherches se poursuivront sur le site du crash pour rassembler un maximum d'effets personnels des victimes.

Les opérations visant à retrouver les 150 victimes du crash de l'A320 de Germanwings le 24 mars ont pris fin, a-t-on appris samedi à la préfecture des Alpes-de-Haute-Provence. Cet arrêt des recherches entretient le doute sur la possibilité de restituer l'ensemble des corps aux familles.

Le procureur de Marseille, Brice Robin, a déclaré cette semaine que 150 profils ADN avaient été isolés à partir des plus de 2000 échantillons prélevés sur le site.

Mais il a aussi prévenu que rien n'assurait qu'il s'agisse des ADN des 150 victimes et précisé qu'il faudrait "trois à cinq semaines" pour procéder aux identifications par comparaison d'échantillons ante-mortem et post-mortem.

Effets personnels toujours recherchés

Dans le massif alpin où le copilote a précipité délibérement l'appareil selon les conclusions tirées de l'étude des deux boîtes noires, la recherche des corps a pris fin mais pas l'ensemble des opérations.

"La recherche des corps est terminée mais celle des effets personnels des victimes se poursuit", a dit un porte-parole de la préfecture.

"La Lufthansa a aussi mandaté une entreprise spécialisée pour enlever les débris de l'appareil, sous le contrôle du procureur de la République et d'un expert en charge du contrôle écologique des l'opérations".

Le début de l'enlèvement des débris de l'appareil, puis la dépollution du site, doivent débuter la semaine prochaine pour une durée qui pourrait approcher les deux mois selon le général David Galtier, commandant de la gendarmerie en Provence-Alpes-Côte d'Azur et responsable du dispositif.

 

Acte volontaire

Le Bureau d'Enquêtes et d'Analyses (BEA) a dit vendredi que les premières analyses des paramètres de vol avaient confirmé la thèse d'un acte volontaire de la part du copilote.

L'écoute des enregistrements de la première boîte noire, retrouvée dans les heures ayant suivi le crash, avait permis aux enquêteurs de conclure que l'homme s'était enfermé dans le cockpit en l'absence du commandant de bord et avait empêché ce dernier d'y revenir.

La seconde boîte noire, qui enregistre les paramètres de vol et permettra d'avoir un déroulé précis du vol de son départ de Barcelone jusqu'au crash, a été découverte jeudi. Elle montre que le copilote a modifié les instructions du pilote automatique pour précipiter la descente de l'appareil, a dit le BEA.

L'enquête menée par la justice allemande, parallèlement à celle ouverte en France pour "homicide involontaire", avait aussi conforté cette thèse en révélant que le copilote avait dissimulé un arrêt de travail qui aurait dû l'empêcher de voler le jour du crash.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias