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Ghana: La femme de l'ex-président candidate à la présidentielle

La femme de l'ex-président ghanéen Jerry Rawlings se présentera à l'élection présidentielle de décembre prochain sous les couleurs d'un nouveau parti politique. La création de celui-ci samedi illustre les divisions au sein du parti au pouvoir, le Congrès national démocratique (NDC).

13 oct. 2012, 21:28
L'actuel président du Ghana, John Dramani Mahama, ici à l'assemblée générale de l'ONU en septembre dernier, sera opposé à Nana Konadu Agyemang pour l'élection présidentielle.

Nana Konadu Agyemang avait tenté de se présenter au nom du NDC mais avait été battue à plate couture, lors de la primaire organisée en 2011, par John Atta Mills, alors président du Ghana, décédé en juillet dernier.

Après sa défaite face à M. Mills, Nana Konadu Agyemang avait participé à la création d'un parti rival, le Parti démocratique national (NDP), et envisageait depuis des mois de se présenter à la présidentielle, tout en maintenant des liens avec le NDC.

Mme Agyemang a officiellement démissionné jeudi du NDC (au pouvoir) et a été désignée à l'unanimité candidate du parti rival lors d'une convention samedi à Kumasi (centre-sud). «Ce parti est né de la nécessité de transformer le Ghana», a-t-elle déclaré à plusieurs milliers de délégués rassemblés dans un stade.

«La pauvreté et le mécontentement restent importants parmi les Ghanéens et je promets que, sous un gouvernement du NDP et ma présidence, nous éradiquerons ces problèmes endémiques», a-t-elle déclaré.

Election serrée en vue
Son mari, l'ancien président et fondateur du NDC Jerry Rawlings, a fait l'éloge du nouveau parti à la convention. Il «redonnera au pays l'espoir et les valeurs morales dont il a besoin pour avancer», a-t-il déclaré.

Mais il a également rendu hommage au président John Dramani Mahama, désigné en août candidat du NDC à l'élection présidentielle. «Dieu merci, John Mahama l'a emporté et accepté de redonner espoir dans le NDC», a-t-il dit.

L'élection risque d'être serrée, selon des analystes, car M. Mills avait remporté fin 2008 le précédent scrutin d'une courte avance, moins de 1% des suffrages.

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