Les accusations d’après lesquelles la Russie a attisé les manifestations des «Gilets jaunes» en France relèvent de la calomnie, a déclaré lundi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. The Times parlent de plusieurs centaines de comptes suspects.
«Nous ne nous sommes pas immiscés et ne nous ingérerons pas dans les affaires intérieures d’un pays tiers, dont la France», a déclaré Peskov à la France. Selon le journal britannique The Times, plusieurs centaines de comptes liés à la Russie ont cherché, sur les réseaux sociaux, à amplifier les manifestations des «Gilets jaunes» ces derniers temps.
Ce réseau de comptes a fait circuler des messages sur Twitter qui insistent sur les violences et le chaos, ajoute le Times, qui cite une analyse effectuée par New Knowledge, une entreprise de cybersécurité. Selon celle-ci, citée par le Times, ces comptes-là ont répandu de fausses informations en utilisant des photos de manifestants blessés lors d’autres événements, dans le dessein d’accréditer l’idée de brutalités policières.