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Grande-Bretagne: Theresa May défie les appels à la démission et affirme sa volonté de continuer à gouverner

Quelques jours après sa défaite aux élections législatives, Theresa May ne s'est pas montrée abattue. Au contraire, la Première ministre britannique a affirmé qu'elle n'avait pas l'intention de démissionner. Elle se rendra à Paris lundi où elle rencontrera le président français Emmanuel Macron.

12 juin 2017, 08:11
Theresa May s'était déjà exprimée quelques heures après sa défaite aux élections législatives.

La Première ministre britannique Theresa May a défié dimanche dans une interview les appels à sa démission. Elle a affirmé sa volonté de continuer à gouverner, malgré le revers qu'elle a subi aux élections législatives.

Dans un entretien avec la chaîne de télévision britannique Sky News, la dirigeante conservatrice a nié être "en état de choc" après la perte par les Tories de la majorité absolue au Parlement.

"Ce que je ressens, c'est qu'il y a un travail à faire, et je crois que ce que le public veut, c'est s'assurer que le gouvernement continue à accomplir ce travail", a déclaré Mme May.

Elle a esquivé des questions sur le point de savoir si elle compte effectuer l'intégralité de son mandat de Première ministre, à la suite d'appels à sa démission lancés par des responsables politiques.

"J'ai dit pendant la campagne électorale que si j'étais réélue, j'avais l'intention de faire un mandat entier. Mais ce que je fais maintenant, c'est faire le travail qui se présente immédiatement", a-t-elle répondu.

 

 

Mardi à Paris

Mme May a indiqué qu'elle avait un emploi du temps chargé pour les prochains jours, avec une réunion de son cabinet lundi et une rencontre avec le président français Emmanuel Macron mardi à Paris.

La question du Brexit sera probablement à l'ordre du jour de la visite à Paris de Mme May. Cette dernière a confirmé qu'elle entendait se tenir au calendrier des négociations sur le départ du Royaume-Uni de l'Union européenne, qui doivent débuter le 19 juin.

 

 

Le parti conservateur de Mme May a perdu jeudi sa majorité absolue à la suite des élections législatives. Il dépend désormais des négociations avec le Parti démocrate unioniste (DUP), une petite formation ultra-conservatrice nord-irlandaise, dont les dix élus permettraient aux Tories (318 députés) d'atteindre les 326 sièges requis pour pouvoir gouverner.

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