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Grèce: journée de grève nationale contre l'austérité

Une nouvelle de journée de grève a été entamée mercredi en Grèce pour protester contre la politique d'austérité menée par le gouvernement d'Antonis Samaras.

20 févr. 2013, 11:07
Hundreds of University students protest against austerity measures affecting the education budget in the northern port city of Thessaloniki, Greece. Greek conservative-led government plans to reduce the number of higher education departments in the new academic year.  The banner reads in Greek "No to the termination of Thessaloniki's technical college " (AP Photo/Nikolas Giakoumidis)

Les salariés grecs ont entamé mercredi une nouvelle journée de grève nationale pour protester contre la politique d'austérité menée par le gouvernement d'Antonis Samaras. La plupart des secteurs sont restés paralysés.

Dans les ports, les navires sont restés à quai, les marins ayant refusé d'obéir à l'ordre du gouvernement de reprendre le travail. La grève a amené les autorités aéroportuaires à supprimer ou reporter des vols et dans les hôpitaux, seules les urgences fonctionnaient normalement.

La grève a amené les autorités aéroportuaires à supprimer ou reporter des vols

Plusieurs manifestations sont prévues autour de midi (11h heures suisse). A Athènes, le cortège prendra la direction de la place Syntagma, dans le centre de la capitale, face au Parlement.

Appel des syndicats

Les enseignants, les salariés des transports publics, de l'administration fiscale ou encore les banquiers se sont mis en grève à l'appel des deux principaux syndicats du pays, GSEE, qui représente les salariés du privé, et ADEDY, qui défend les droits des fonctionnaires.

Représentant quelque 2,5 millions d'employés et de fonctionnaires, ils ont multiplié les appels à la grève depuis que la crise de la dette souveraine a éclaté en Grèce, fin 2009. "C'est notre réponse aux politiques sans issue qui ont essoré la vie des salariés, appauvri la société et plongé l'économie dans la récession et la crise", souligne la direction du syndicat GSEE.

Ligne dure

Au pouvoir depuis huit mois, la coalition du Premier ministre Antonis Samaras a adopté une ligne dure face aux grévistes, invoquant à deux reprises cette année une loi d'urgence pour ordonner à des marins et à des employés du métro de reprendre le travail.

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