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Greenpeace: une Russe, médecin à bord du navire, libérée sous caution

La médecin russe Ekaterina Zaspa, un des 30 membres d'équipage du navire de Greenpeace arraisonné en septembre, a été libéré lundi sous caution alors que d'autre part, la Russie a demandé la prolongation de détention des autres militants de Greenpeace.

18 nov. 2013, 16:25
La prison de Kresty où sont détenus une partie des militants Greenpeace.

La justice russe a libéré sous caution lundi un premier des 30 membres d'équipage du navire de Greenpeace arraisonné en septembre, la médecin russe Ekaterina Zaspa, a annoncé l'ONG. Elle a en revanche prolongé de trois mois la détention d'un Australien, alors que le ministère public a demandé une telle mesure pour tous les prisonniers, dont le Zurichois Marco Weber.

L'agence Interfax a précisé que Mme Zaspa sera libérée après avoir payé sa caution de 2 millions de roubles (environ 56 035 francs), selon la décision prise par un tribunal de Saint-Pétersbourg (nord-ouest), où les 30 militants de Greenpeace - dont 26 étrangers - ont récemment été transférés après avoir d'abord été incarcérés à Mourmansk, le port russe de la mer de Barents.

Peu auparavant, un autre tribunal de la deuxième ville de Russie avait décidé de prolonger de trois mois, jusqu'au 24 février, la détention provisoire d'un autre membre de l'équipage de l'Arctic Sunrise, l'Australien Colin Russell.

Report pour 2 prévenus

Les cas des 28 autres membres de l'équipage doivent être examinés cette semaine. Lundi, il était prévu d'en examiner sept en tout.

Mais la justice a décidé de reporter les audiences pour deux d'entre eux, le Néo-zélandais David John Haussmann et le vidéaste britannique Kieron Bryan, à respectivement mardi et mercredi, selon l'ONG.

Greenpeace a annoncé vendredi que le Comité d'enquête, principal organe chargé des investigations criminelles en Russie, souhaitait le maintien en détention pour trois mois, pour "complément d'enquête", des membres d'équipage, dont la détention provisoire, fixée initialement à deux mois, expire le 24 novembre.

Dans sa requête présentée à un tribunal de Saint-Pétersbourg, le ministère public insiste sur le risque de fuite hors de Russie en cas de remise en liberté des prévenus, transférés de Mourmansk il y a un peu plus d'une semaine.

Demande lancée par Greenpeace

Les prévenus sont inculpés de vandalisme et passibles de sept années d'emprisonnement s'ils sont reconnus coupables des faits reprochés.

Le Comité d'enquête a déclaré le mois dernier qu'il avait réduit les accusations portées contre les membres de l'équipage, qui viennent de 19 pays différents, de la piraterie au hooliganisme. Mais Greenpeace affirme que l'accusation de piraterie a été maitenue et que les prévenus sont passibles pour ce chef d'inculpation de 15 ans de prison.

Plusieurs d'entre eux, dont le Suisse Marco Weber, avaient tenté de grimper sur la plate-forme de Prirazlomnaïa avant l'intervention des garde-côtes russes qui avaient arraisonné le brise-glace de l'organisation écologiste, Arctic Sunrise.

Greenpeace affirme que la manifestation était pacifique et demande l'abandon des poursuites. "Je n'ai rien fait de mal. Je ne comprends pas les raisons pour lesquelles je suis détenu", a souligné Colin Russell.

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