Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Plymouth-New York: après 14 jours de traversée, Greta Thunberg a accosté à Manhattan

Retardé par la météo, le voilier zéro carbone qui transportait Greta Thunberg, jeune égérie de la lutte contre le changement climatique, est arrivé à New York ce mercredi. L’adolescente vient assister au sommet mondial sur le climat organisé en septembre à l'ONU.

28 août 2019, 16:11
/ Màj. le 28 août 2019 à 22:02
La jeune Suédoise de 16 ans, à bord du Malizia II, faisait des signes de la main aux caméras qui suivaient sa progression depuis les abords de Brooklyn.

Après 14 jours de traversée de l'Atlantique, la jeune égérie pour le climat Greta Thunberg a touché au but mercredi à bord de son voilier à zéro émission carbone. Elle a accosté en soirée à Manhattan où elle a aussitôt donné une conférence de presse.

Greta Thunberg a déploré que le président américain Donald Trump refuse "d'écouter la science". Elle a aussi notamment affirmé que les incendies en Amazonie étaient "un signe clair qu'il faut arrêter de détruire la nature".

 

 

La jeune Suédoise de 16 ans, à bord du Malizia II, avait auparavant fait des signes de la main aux caméras qui suivaient sa progression depuis les abords de Brooklyn, où l'équipage a effectué les formalités de l'immigration américaine, vers la pointe sud de Manhattan.

 «Terre! Les lumières de Long Island et de New York devant nous», a-t-elle d’abord tweeté.

 

 

Un peu plus tard, vers 09 heures locales (15h00 suisses), elle a annoncé que son voilier avait mouillé l’ancre au large de la célèbre plage de Coney Island, à Brooklyn, pour passer les contrôles de l’immigration américaine. Elle a dit pouvoir accoster à Manhattan vers 14h45 au plus tôt (20h45 suisses), où elle devait donner une brève conférence de presse.

 

 

Sous un ciel gris, des dizaines de journalistes et quelque 300 personnes attendaient sur un quai à la pointe de Manhattan, avec la statue de la Liberté en toile de fond, celle qui est devenue en un an la vedette de centaines de milliers de jeunes.

 

 

L'adolescente doit participer le 23 septembre au sommet du climat organisé par l'ONU et l'organisation internationale a prévu de l'accueillir avec les honneurs: elle a annoncé qu'une flotille de 17 voiliers - un pour chacun des 17 objectifs du développement durable fixés par l'ONU à l'horizon 2030 - accompagnerait son voilier pour la dernière ligne droite avant son arrivée à Manhattan.

Greta Thunberg, à l’origine d’un mouvement mondial en faveur du climat, est partie le 14 août de Plymouth, en Grande-Bretagne, avec son père, à bord d’un voilier de course zéro émission carbone, le Malizia II. Un bateau skippé par Pierre Casiraghi, fils de la princesse Caroline de Monaco, et l’Allemand Boris Herrmann.

Quelque 5550 km parcourus

La jeune égérie pour le climat a refusé de prendre l’avion à cause des émissions de carbone que ce moyen de transport génère. Pierre Casiraghi a mis gratuitement à sa disposition un bateau pour parcourir les 3000 milles nautiques (environ 5550 kilomètres) séparant les côtes britanniques des Etats-Unis.

La traversée de l’Atlantique n’a pas été de tout repos, comme en témoignent les tweets postés par Greta Thunberg durant le périple. 

 

 

 

A la rentrée scolaire 2018, alors en dernière classe de collège, Greta Thunberg avait décidé de faire l’école buissonnière chaque vendredi et de s’installer devant le Parlement suédois à Stockholm pour sensibiliser les députés à l’urgence climatique. Son action, rapidement relayée par les réseaux sociaux et les médias, a inspiré des milliers de jeunes à travers le monde et donné naissance au mouvement «Fridays for future».

Avant de participer au sommet de l’ONU le 23 septembre, la jeune femme, qui a pris une année sabbatique, doit avoir une série de rencontres. Son programme exact n’a pas encore été dévoilé. Elle a également prévu de se rendre au Canada, au Mexique et au Chili pour une autre conférence de l’ONU en décembre.

Voyage moqué

Elle a néanmoins aussi de nombreux détracteurs. Ces derniers jours, certains ont moqué son voyage en bateau, faisant valoir que plusieurs membres de l'équipage du voilier avaient prévu de revenir en Europe en avion, et que son voyage contribuerait donc aussi à polluer la planète.

Mais ce genre de polémique ne semble pas entamer la détermination de l'adolescente, qui s'apprête à porter son message pour la première fois sur les terres de Donald Trump, climato-sceptique notoire. Avant de participer au sommet de l'ONU sur le climat, la jeune fille, qui a pris une année sabbatique, devrait avoir une série de rencontres, même si aucun programme précis n'a encore été communiqué.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias