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Grève des cheminots français: sept TGV sur dix vers la Suisse

Le trafic ferroviaire est perturbé jeudi en France en raison d'une grève des cheminots français. Sept TGV sur dix devraient néanmoins rouler vers l'Italie, de même pour les Lyria vers la Suisse.

12 déc. 2013, 11:07
TGV high speed trains are parked near Gare de Lyon station in Paris, Thursday June 13, 2013, as French rail workers strike to protest a reorganization of the national rail and train companies. Up to 70 percent of train journeys in France will be canceled on Thursday. The action began Wednesday night, affecting overnight, international travel and ends Friday morning. (AP Photo/Remy de la Mauviniere)

Une grève des cheminots français contre un projet de réforme ferroviaire entraînait des perturbations jeudi matin, avec en moyenne sept trains sur dix fonctionnant sur les grandes lignes. Lancée mercredi soir, elle doit durer jusqu'à vendredi 8 heures. Certaines liaisons avec la Suisse tombent.

Le trafic des TGV internationaux ne devrait pas être fortement affecté, selon la direction de la SNCF, la compagnie nationale des transports ferroviaires. Le trafic sera habituel sur les Eurostar et Thalys, reliant Paris à Londres, Bruxelles et l'Allemagne.

Sept TGV sur dix devraient rouler vers l'Italie, de même pour les Lyria vers la Suisse. La majeure partie du trafic vers la France est maintenue, assurait mercredi Frédéric Revaz, porte-parole des CFF.

Les trains régionaux, notamment dans l'agglomération parisienne, étaient plus perturbés. Seul un train sur quatre devait être assuré entre Paris et l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle.

"Sur le dos des cheminots"

Les salariés de la SNCF s'élèvent contre un projet de réforme ferroviaire qui doit être débattu au Parlement au printemps. Cette réforme vise à stabiliser la dette du système ferroviaire, actuellement de 40 milliards d'euros, en supprimant des redondances d'activités, et à préparer le secteur à l'ouverture à la concurrence du transport de voyageurs.

Le gouvernement entend unifier au sein d'un même pôle public la SNCF et le gestionnaire des infrastructures Réseau Ferré de France (RFF). Mais la configuration prévue - deux établissements chapeautés par un troisième - fait redouter aux syndicats un "éclatement" du système ferroviaire et une réforme "sur le dos des cheminots".

"Des engagements très clairs ont été pris par le gouvernement, en particulier sur le maintien du statut, sur l'unité sociale du groupe", a déclaré François Nogué, directeur général délégué chargé de la cohésion et des ressources humaines du groupe SNCF.

A l'hostilité suscitée par la réforme ferroviaire s'agrègent des revendications sur l'emploi et les salaires. La SNCF emploie 150'000 personnes dans le secteur ferroviaire et quelque 15'000 trains circulent quotidiennement en France.

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