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Grève en France: plusieurs TGV supprimés

Plusieurs trains seront supprimés entre mercredi soir et vendredi matin en raison d'une grève de la SNCF. Des TGV au départ de la Suisse sont concernés.

11 déc. 2013, 14:44
La direction de la SNCF assure que sept trains sur dix circuleront tout de même.

Les cheminots français conduisent de mercredi soir jusqu'à vendredi matin une grève pour protester contre la réforme ferroviaire à la SNCF. Sept trains sur dix rouleront sur les grandes lignes et six TER sur dix. Plusieurs liaisons avec la Suisse sont supprimées jeudi.

Selon les prévisions, la mobilisation devrait être plus faible qu'en juin, lors de la dernière grève. Celle-ci avait été suivie par environ 70% des agents de conduite et des contrôleurs, perturbant fortement le trafic, avec quatre trains sur dix circulant en moyenne.

Cette fois, la CFDT ne s'est pas associée au mouvement lancé par les trois premiers syndicats de cheminots. Leur préavis de grève court de mercredi 19 heures à vendredi 8 heures. Aucun train ne circulera les nuits de mercredi à jeudi et de jeudi à vendredi.

TGV supprimés de Genève, Lausanne et Zurich

Plusieurs liaisons avec la Suisse sont concernées. Deux TGV Genève-Paris et trois Paris-Genève tombent. Deux allers-retours Lausanne-Paris et un Zurich-Paris et retour sont supprimés. Par ailleurs, plusieurs trains régionaux TER circulant par Genève sont aussi éliminés.

La majeure partie du trafic vers la France est toutefois maintenue, assure Frédéric Revaz, porte-parole des CFF. Les voyageurs concernés peuvent se renseigner au guichet ou sur le site internet des CFF.

Nivellement par le bas

Comme en juin, les cheminots s'élèvent contre le projet de réforme ferroviaire, qui doit être débattu au parlement après les élections municipales.

Cette réforme vise à stabiliser la dette du système ferroviaire, actuellement de 40 milliards d'euros, et à préparer le secteur à l'ouverture à la concurrence du transport de voyageurs. Elle prévoit de supprimer des redondances d'activités.

Les cheminots craignent un nivellement par le bas de leur statut. Des revendications sur l'emploi, les conditions de travail et les salaires s'agrègent à l'hostilité vis-à-vis de la réforme ferroviaire.

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