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Grillo exclut toute alliance et Bersani appelle à la responsabilité

Le chef de file du mouvement contestataire italien 5 Etoiles (M5S), Beppe Grillo, a exclu mardi de faire alliance avec une autre formation politique. Il a été exhorté à dire "ce qu'il veut pour le pays" par le chef de la coalition de gauche Pier Luigi Bersani.

26 févr. 2013, 20:32
Comme il l'avait annoncé durant la campagne électorale, Beppe Grillo a refusé sur son blog de participer à "un grand ramassis de politicards". Il s'est dit prêt à travailler avec tous ceux qui appuieraient ses propositions, notamment sur la lutte anti-corruption et la défense de l'environnement.

Comme il l'avait annoncé durant la campagne électorale, Beppe Grillo a refusé sur son blog de participer à "un grand ramassis de politicards". Il s'est dit prêt à travailler avec tous ceux qui appuieraient ses propositions, notamment sur la lutte anti-corruption et la défense de l'environnement.

"Ce n'est plus le moment de parler d'alliance. Le système est déjà à terre", a-t-il dit, assurant que son mouvement envisagerait au cas par cas de voter les réformes qui sont proposées.

Ces déclarations laissent penser à un possible soutien au vote de lois présentées par un gouvernement de gauche, sans un accord formel de coalition avec le parti démocrate (PD, gauche) de M. Bersani, qui dispose d'une majorité à la Chambre mais pas au Sénat.

Ouverture de Bersani vers Grillo

Le leader de la gauche a reconnu le "caractère dramatique" de la situation et exorté M. Grillo et Silvio Berlusconi à prendre leurs responsabilités. Il a expliqué les résultats du vote et la percée des populistes "anti-système" par le contexte de crise et d'austérité.

"Nous n'avons pas gagné mais nous sommes les premiers" en termes de pourcentage et sièges, a relevé M. Bersani, estimant que la gauche avait "la responsabilité" d'avancer des propositions devant le Parlement pour le bien du pays.

Parmi ces réformes figurent les institutions politiques, les coupes dans les coûts de la politique, la moralité et la défense des couches les plus défavorisés - plusieurs sujets qui tiennent à coeur aux électeurs M5S.

Refus d'une grande coalition

M. Bersani a en revanche exclu de se lancer "dans un ballet diplomatique" pour constituer une alliance majoritaire au Parlement, en particulier avec le Peuple de la liberté (PDL) de Silvio Berlusconi. Cela "ne correspond pas aux changements que veulent les gens", a-t-il dit.

M. Grillo a lui aussi d'ores et déjà averti que les élus de son mouvement "bloqueraient" toute tentative, de la gauche ou de la droite, pour constituer une grande coalition au parlement.

Silvio Berlusconi a écarté de son côté l'idée d'une alliance avec les centristes soutenant le chef sortant du gouvernement Mario Monti. Il s'est aussi dit ouvert à un accord avec le centre-gauche.

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