Le Caire et Moscou nient, Londres et Washington insistent, et la thèse de l’attentat se précise. Pour les premiers, il faut attendre les conclusions de l’enquête et, jusqu’à preuve du contraire, il s’agit d’un crash. Les seconds n’apportent pas de preuve décisive, mais les Britanniques sont suffisamment sûrs d’eux pour maintenir les avions à destination du Royaume-Uni sur le tarmac de Charm el-Cheikh, en attendant l’arrivée de leurs propres experts.
De hauts responsables américains lâchent, comme les Britanniques, les mots «engin explosif». Et, plus encore, estiment que l’Etat islamique est impliqué dans l’attentat, grâce à des communications interceptées.
Un symbole du pays
L’organisation djihadiste bouscule Le Caire et Moscou. Trois déclarations en cinq jours et le même message: l’EI se félicite d’avoir provoqué le crash de l’avion et plastronne. «Prouvez qu’il ne s’agit pas de nous, et nous vous livrerons les détails de la manière dont l’avion est tombé, au...