Harcèlement: un élu genevois démissionne
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14.01.2018 15:42france Catherine Deneuve assume la signature d'une tribune publiée mardi dans le quotidien français Le Monde, dans laquelle un collectif de cent femmes se désolidarise des mouvements nés de l'affaire Weinstein. L'actrice présente cependant ses excuses aux victimes d'agression sexuelle.
Catherine Deneuve justifie la signature d'une tribune sur la "liberté" des hommes "d'importuner" les femmes, publiée mardi en France dans la sillage de l'affaire Weinstein aux Etats-Unis. Mais l'actrice française présente ses excuses aux victimes d'agression sexuelle.
"Je salue fraternellement toutes les victimes d'actes odieux qui ont pu se sentir agressées par cette tribune parue dans le Monde, c'est à elles et à elles seules que je présente mes excuses", écrit Catherine Deneuve.
"J'ai effectivement signé la pétition titrée dans le journal le Monde, 'Nous défendons une liberté...' (...) Oui, j'aime la liberté. Je n'aime pas cette caractéristique de notre époque où chacun se sent le droit de juger, d'arbitrer, de condamner", explique Mme Deneuve, qui s'exprime pour la première fois depuis la parution de la tribune.
"Une époque où de simples dénonciations sur réseaux sociaux engendrent punition, démission, et parfois et souvent lynchage médiatique. (...) Je n'excuse rien. Je ne tranche pas sur la culpabilité de ces hommes car je ne suis pas qualifiée pour. Et peu le sont", poursuit-elle, ajoutant qu'elle n'aime pas les "effets de meute".
"Il y a, je ne suis pas candide, bien plus d'hommes qui sont sujets à ces comportements que de femmes. Mais en quoi ce hashtag (#Balancetonporc, ndlr) n'est-il pas une invitation à la délation?", s'interroge-t-elle, s'inquiétant en outre du "danger des nettoyages dans les arts".
"Va-t-on brûler Sade en Pléiade? Désigner Léonard de Vinci comme un artiste pédophile et effacer ses toiles? Décrocher les Gauguin des musées? Détruire les dessins d'Egon Schiele? Interdire les disques de Phil Spector? Ce climat de censure me laisse sans voix et inquiète pour l'avenir de nos sociétés".
Les signataires ont très vite essuyé une kyrielle de critiques en France, accusées par une ministre de discours "dangereux" et par des féministes de "mépris" pour les victimes de violences sexuelles. A l'étranger aussi, cette prise de position a été abondamment commentée et dénoncée.
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