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Henrique Capriles se dit prêt à discuter avec Maduro

Les deux candidats à la présidentielle du Venezuela se renvoient la responsabilité des manifestations violentes qui ont suivi les résultats de l'élection de Nicolas Maduro. Henrique Capriles se dit néanmoins prêt à discuter avec lui.

17 avr. 2013, 07:25
Opposition leader Henrique Capriles gestures during a press conference in Caracas, Venezuela, Sunday, March 10, 2013.  Capriles announced he will run in elections, scheduled for April 14, to replace late President Hugo Chavez, who died of cancer on March 5. (AP Photo/Rodrigo Abd)

Après que le pouvoir et l'opposition se sont renvoyés mardi la responsabilité des violences qui ont fait sept morts et une soixantaine de blessés au Venezuela, le perdant de l'élection Henrique Capriles a lancé un appel au dialogue. Dès les résultats connus, il a néanmoins demandé un recomptage des bulletins de vote.

Le candidat de l'opposition Henrique Capriles a accusé le gouvernement d'être "derrière ces épisodes de violence", tout en se disant "disponibles pour ouvrir un dialogue, afin que cette crise soit réglée dans les prochaines heures", a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse à son quartier général.
 
Par souci de "responsabilité", M. Capriles, gouverneur de l'Etat de Miranda (nord), a de plus appelé ses partisans à renoncer au rassemblement prévu pour mercredi à Caracas. Il ne souhaite ainsi pas faire "le jeu du gouvernement" qui veut qu'il y ait "plus de morts dans le pays".
 
Depuis lundi soir, 135 personnes ont été interpellées, ont annoncé les autorités. Les sept victimes "ont été tués par des hordes fascistes", a réagi mardi M. Maduro. Il reproche à son adversaire d'orchestrer "un coup d'Etat", 11 ans après celui qui avait brièvement écarté du pouvoir son défunt mentor, le dirigeant socialiste charismatique Hugo Chavez.
 
Dans une allocution télévisée, il a annoncé qu'une enquête avait été ouverte à l'encontre d'un "petit groupe de militaires", soupçonnés d'avoir été contactés par l'opposition. Auparavant, il avait pris un bain de foule à Caracas.
 
Il avait alors averti qu'il interdirait la manifestation de l'opposition de mercredi, jour où le gouvernement a lui-même convoqué un rassemblement de masse dans la capitale. "S'ils veulent me renverser, qu'ils viennent me chercher. Je suis là avec un peuple et une armée", a-t-il dit.
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