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Hollande comprend les doutes des Français face à une situation "grave"

François Hollande a pris acte mardi des "doutes" et des inquiétudes des Français face à la situation "grave" du pays.

13 nov. 2012, 18:10
French President Francois Hollande speaks during a press a conference with Lebanese President Michel Suleiman, unseen, at the Presidential Palace in Baabda, east of Beirut, Lebanon, Sunday, Nov. 4, 2012. Hollande said France will stand against instability in Lebanon. Hollande?s comments during a short visit to Beirut come as many in Lebanon fear that Syria's civil war could spill over. Speaking to reporters after meeting President Michel Suleiman, Hollande said that amid Syria?s civil war, ?we are committed to give you guarantees regarding security, stability and the unity of Lebanon.?  A top anti-Syrian intelligence chief was killed in a car bomb in Beirut last month. The assassination stirred up deadly sectarian tensions in Lebanon, where Sunnis and Shiites are deeply divided over the Syrian civil war, raising the specter of renewed sectarian fighting. (AP Photo/Bilal Hussein)

Le président français a souligné que son impopularité actuelle ne remettrait pas en cause sa volonté de redressement.

"Une alternance change le pouvoir mais elle ne change pas la réalité", a déclaré le chef de l'Etat en préambule de la première grande conférence de presse de son quinquennat.

"Quelle est-elle cette situation? Elle est grave", a-t-il lancé, citant notamment la hausse durable du chômage, "le décrochage productif" et "la perte continue de compétitivité depuis dix ans".

"Il n'est pas utile ici de revenir sur les responsabilités du passé", a précisé François Hollande, alors que l'opposition de droite, qui l'accuse d'inertie, lui reproche d'imputer la situation économique de la France à la politique de son prédécesseur, Nicolas Sarkozy.

"Je comprends les doutes qui peuvent exprimer", a-t-il dit alors que sa cote de confiance ne cesse de s'éroder dans les sondages. "La seule question qui vaille à mes yeux, ce n'est pas l'état de l'opinion aujourd'hui, c'est l'état de la France dans cinq ans", a souligné le président de la République.

"Une politique n'est pas une accumulation de propositions ou de mesures aussi fortes soient-elles. Ce n'est pas une addition de réformes aussi utiles soient-elles. Ce n'est pas une comptabilité de promesses aussi respectées soient-elles", a-t-il dit.

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