Au second tour des élections législatives françaises ce dimanche, le Parti socialiste aurait obtenu la majorité absolue à l'Assemblée avec au moins 312 sièges selon des estimations de l'institut CSA. Tendance confirmée par les autres instituts de sondage Ipsos ou Sofres. Marine Le Pen (FN) ne serait pas élue à Hénin-Beaumont devancée par un socialiste. De son côté, Ségolène Royal est battue à La Rochelle par le dissident socialiste Olivier Falorni.
Le Parti socialiste n'aura donc pas besoin de l'appui des Verts et du Front de gauche pour gouverner. Pour rappel, les socialistes (et leurs alliés divers gauche) avaient besoin de 289 sièges pour obtenir la majorité absolue et ainsi ne pas devoir compter sur l'appui des écologistes et de l'extrême gauche.
Outre-mer et expatriés
Les bureaux de vote de métropole ont ouvert à 08H00. Le scrutin avait commencé dès samedi pour les Français d'outre-mer et les expatriés sur le continent américain. 43,15 millions d'électeurs doivent désigner les 541 députés à élire.
En Nouvelle-Calédonie, la participation était quasiment identique à celle du premier tour une heure avant la clôture du scrutin (38,63%, contre 38,9%). Elle était supérieure de cinq points à Wallis et Futuna (68,52%, contre 63,53%). En Guyane, elle s'affichait en deçà de celle du premier tour, d'environ dix points.
Les Français expatriés doivent voter pour élire pour la première fois 11 députés. L'UMP Claudine Schmid, qui a obtenu 34,2 % au premier tour, et la socialiste Nicole Castioni, qui a recueilli 27,1 %, se disputeront la circonscription Suisse/Liechtenstein.
Polémiques
L'entre-deux-tours a été marqué par plusieurs polémiques. La gauche a accusé l'UMP de préparer "une alliance stratégique" avec le Front national.
A gauche, un tweet d'encouragement envoyé par Valérie Trierweiler, compagne actuelle de François Hollande, au rival dissident de Ségolène Royal, son ex-compagne, à La Rochelle a provoqué la consternation au PS. Les sondages donnent Mme Royal perdante.