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Hong Kong: Affrontement entre manifestant et policier

Plusieurs milliers de manifestants pro-démocratie ont affronté la police tôt samedi matin dans le quartier de Mong Kok à Hong Kong. Ils ont essayé d'en reprendre le contrôle.

28 nov. 2014, 21:50
Des centaines de policiers  ont chargé, tôt samedi matin, les manifestants pro-démocratiques en les aspergeant de gaz et en les projetant à terre.

Après un face-à-face tendu qui a duré plusieurs heures, des centaines de policiers antiémeute ont chargé les manifestants pour les disperser, les aspergeant de gaz poivre et projetant certains d'entre eux à terre. Plusieurs groupes de contestataires, dont certains ont jeté des oeufs et de l'eau sur la police, ont reculé avant de se rassembler rapidement à d'autres endroits.

Beaucoup ont tenté de dresser de nouvelles barricades afin de bloquer les rues dans un concert de sirènes et de slogans pro-démocratie. Il s'agit de la troisième nuit de manifestations dans le quartier de Mong Mok après l'évacuation mercredi de militants qui y campaient depuis deux mois. Deux leaders étudiants, Joshua Wong et Lester Shum, avaient alors été interpellés. Ils appartiennent au petit groupe qui est au coeur de la contestation secouant le territoire chinois depuis la fin août.

Ombre de Pékin

Amnesty International a appelé la police à la retenue après que Joshua Wong et Lester Shum eurent accusé les forces de l'ordre de les avoir battus. Plusieurs journalistes ont également été molestés par des policiers. L'Association des journalistes de Hong Kong a porté plainte et prévu une manifestation.

"Est-il vraiment nécessaire de nous frapper ?", a demandé Wong Ching-san, jeune manifestant vêtu d'une veste noire et chaussé de tongs.

L'ancienne colonie britannique, rétrocédée à la Chine en 1997 dans le cadre de la formule "un pays, deux systèmes", bénéficie d'un régime spécial lui accordant plus d'autonomie et de liberté qu'en Chine continentale. Mais le mouvement pro-démocratie conteste les procédures fixées par Pékin pour la prochaine élection du chef de l'exécutif, en 2017. Les manifestants rejettent notamment la sélection préalable des candidats par un comité dont les membres seront en partie désignés par le pouvoir.

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