Zones urbaines paralysées, transports à l’arrêt, barricades, sit-in, cortèges, manifestations, blocages, jets de briques, affrontements, tirs de balles en caoutchouc, rideaux de gaz lacrymogènes, tumultes de tous ordres en de nombreux endroits du territoire: face aux nuées de manifestants prodémocratie, la police de Hong Kong ne savait plus où donner de la tête, hier, et semblait, à l’image du gouvernement du territoire, largement dépassée par les événements.
L’appel à la grève générale, point culminant de trois jours consécutifs de protestations contre les autorités et de plusieurs mois de troubles se succédant de week-end en week-end, a été suivi en masse. Il avait pour but de démontrer aux autorités chinoises, qui menacent à mots couverts d’intervenir militairement, que le mouvement prodémocratique conserve un large soutien au sein de la population.
Drapeau chinois jeté dans le port
Plus de 80 personnes ont été arrêtées par la police lors d’affrontements qualifiés de...