L'archipel norvégienne du Svalbard est la dernière zone habitée avant le pôle nord. Du coup, vous l'avez compris, pas facile tous les jours d'habiter dans un pareil frigo à ciel ouvert. Et qui dit zone "reculée", dit aussi animaux sauvages. Au Svalbard, on ne craint ni le lion ni le tigre, ce serait trop facile. Non, dans ce chapelet d'îles nordiques, on côtoie quotidiennement le plus grand prédateur terrestre... L'ours blanc.
Du coup, Les quelques 2500 habitants de l'archipel sont un peu sur les nerfs. Un comble, dans une région d'une superficie de 61'022 kilomètres carrés, soit une espace approximatif de 25 hectares par habitant.
Trêve de chiffres! Pour permettre à la population de lutter contre ces bêtes sauvages (qui étaient là, soit dit en passant, bien avant les Hommes), le gouvernement norvégien a déclaré le port d'arme obligatoire. Illégal, donc, de partir en randonnée sans au moins une arme à feu.
Une situation qu'explique le Britannique Tom Scott dans son reportage au Svalbard.
Mais attention, malgré cette loi qui semblerait folle dans la plupart des autres pays, porter une arme n'implique pas forcément le fait de s'en servir. Ainsi, ouvrir le feu sur un ours polaire reste le dernier recours. Par ailleurs, si un ours est tué, car les bruits et autres intimidations n'ont pas suffi à le faire fuir, une investigation policière est entreprise.
Dans la vidéo ci-dessous, on peut voir des chiens repousser l'arrivée d'un ours proche d'une habitation. Les chiens sont souvent utilisés pour prévenir l'arrivée des prédateurs.