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«Il n’y avait pas de plan pour tuer Maradona»: le psychologue réitère son innocence

Le psychologue qui s’occupait de Diego Maradona, assure qu’il n’y a eu aucun type de plan criminel pour tuer l’icône. Le décès est dû, selon lui, à un cadre clinique compliqué, qui n’a rien à voir avec le suivi psychologique.

24 juin 2021, 08:45
Il n'y avait pas de plan pour tuer Maradona, affirme son psychologue

Carlos Angel Diaz, le psychologue qui s’occupait de Diego Maradona, a assuré qu’il n’y avait pas eu de «plan pour tuer» l’icône.

Il s’est exprimé mercredi après son audition devant le parquet argentin qui enquête sur les circonstances de la mort du champion du monde 1986 en novembre 2020.

Il n’y a eu aucune consommation de drogue légale ou illégale et Maradona avait toutes ses capacités mentales
Carlos Angel Diaz

«Mon travail en tant que psychologue spécialisé dans les addictions n’a eu aucune sorte d’interférence dans l’issue fatale (de Maradona), qui nous fait mal à tous. Il convient de noter qu’il n’y a eu aucun type de plan criminel pour tuer Maradona, comme cela a été dit», a déclaré le psychologue à la presse en sortant du bureau du procureur de San Isidro, dans la banlieue de Buenos Aires.

Objectif atteint

Carlos Angel Diaz était le cinquième membre de l’équipe soignante à avoir été convoqué devant ce bureau, qui a ouvert une enquête pour «homicide involontaire avec circonstances aggravantes» afin de déterminer si l’ex-star argentine du football a été «abandonnée» à une lente agonie faute de soins adéquats. Il a assuré que son travail avait pour objectif d’«aider» Maradona et «d’essayer de lui permettre de surmonter enfin les addictions qui l’ont malmené pendant plusieurs décennies».

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«Je comprends que cet objectif a été atteint, au-delà du décès très regrettable. Nous étions sur la voie d’un bon travail d’équipe: atteindre ce rétablissement que nous savons un travail ardu, qui demandait beaucoup d’efforts et que Maradona était disposé à faire», a ajouté le psychologue, qui a justifié la décision d’emmener Maradona dans une maison car «il ne remplissait pas les critères pour un internement coercitif» dans un centre de désintoxication.

En bien meilleur état

«Le décès est dû à un cadre clinique qui n’a rien à voir avec une question psychologique ou psychiatrique», a soutenu Carlos Angel Diaz, qui a aussi assuré que Maradona, quand il est mort, était en bien meilleur état que lors de sa dernière apparition publique, le 30 octobre, le jour de ses 60 ans, quand il a passé quelques minutes sur le terrain de Gimnasia La Plata, l’équipe qu’il entraînait.

Durant le traitement, «il n’y a eu aucune consommation de drogue légale ou illégale» et Maradona avait «toutes ses capacités mentales», a avancé le psychologue.

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