Expert arabisant auprès du think tank Center for American Progress, basé à Washington, Brian Katulis est à l'écoute des murmures qui agitent la classe politique américaine. Son travail se focalise sur la politique états-unienne au Moyen-Orient.
Le 26 avril déjà, il intégrait les signataires d'un article évoquant les réponses au probable usage d'armes chimiques par le régime de Bachar al-Assad. Alors, les analystes l'écrivaient déjà: "Punir le régime ne devrait pas être synonyme d'une implication au-delà du nécessaire dans une guerre civile de plus en plus complexe." Désormais, les indices parlent justement pour un tel scénario. Interview.
Brian Katulis, plus aucun doute ne semble planer sur une intervention militaire occidentale en Syrie. Quelles sont néanmoins les étapes restantes avant un passage à l'action?
Quatre paramètres sont fondamentaux. Primo, l'établissement d'un plan militaire cohérent. A priori, on s'achemine vers une attaque à portée limitée. Il s'agit donc de considérer les contingences...