"Il y a encore une chance de rester sous le seuil des 2°C (...) mais la possibilité d'agir se réduit", a-t-il déclaré, ajoutant que "tous les pays (devaient) faire partie de la solution". "Je porte un message d'espoir et d'urgence", a encore dit Ban Ki-moon.
"Les gouvernements répondent (à l'urgence climatique) d'une manière inédite", a-t-il estimé, en citant le récent accord sur les émissions de gaz à effet de serre entre les USA et la Chine, les engagements de l'Union européenne jusqu'en 2030 ou encore le plan annoncé il y a quelques jours par l'Allemagne pour se détourner du charbon, l'énergie la plus polluante.
Toutefois, a-t-il poursuivi, "je suis très préoccupé par le fait que notre action collective n'est pas à la hauteur de nos responsabilités à tous".
"Nous devons ici à Lima parvenir à (...) un projet de texte bien structuré et cohérent en vue de l'accord de 2015", a souhaité le secrétaire général de l'ONU, qui avait organisé fin septembre à New York un sommet des chefs d'Etat consacré au climat.
"Nous devons faire des progrès (...) pour consolider le système des financements climat", a-t-il également plaidé, appelant à "aider les pays en voie de développement à bâtir des plans d'adaptation nationaux (au changement climatique) en se mettant d'accord sur leur financement et leur mise en oeuvre".
"C'est une course pour bâtir des sociétés plus résilientes face au climat et plus prospères", estime Ban Ki-moon.