Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Immeubles effondrés: un sixième corps découvert dans les décombres à Marseille

A Marseille, après la découverte d'un sixième corps sous les décombres des immeubles qui se sont écroulés au coeur de la ville, les chances de trouver des survivants s'amenuisent.

07 nov. 2018, 08:00
/ Màj. le 07 nov. 2018 à 13:39
Les sauveteurs continuent mercredi à fouiller l'imposant tas de décombres provoqué par l'effondrement de deux immeubles, lundi matin.

Un sixième corps, celui d'un homme, a été découvert mercredi sous les décombres des deux immeubles d'habitation qui se sont effondrés à Marseille, a déclaré à Reuters le procureur de Marseille. Plusieurs personnes sont toujours portées disparues.

Deux autres personnes au moins sont encore potentiellement coincées sous les décombres, a précisé le procureur de la République, Xavier Tarabeux, qui a ouvert une enquête pour "homicides et blessures volontaires" confiée à cinq juges du pôle accidents collectifs.

Engagés dans une course contre la montre, les sauveteurs devaient continuer mercredi à fouiller l'imposant tas de décombres provoqué par l'effondrement de deux immeubles, lundi matin, dans le quartier très populaire de Noailles, dans l'hyper-centre de Marseille.

 

 

Mardi soir, Xavier Tarabeux avait estimé que "très, très vraisemblablement cinq personnes", ainsi que "trois visiteurs" se trouvaient dans l'un des immeubles effondrés.

Il y a "peu de chance que l'on puisse trouver des poches de survie", avait prévenu dès lundi soir le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, l'effondrement d'un troisième immeuble, au 67 de la rue, en fin d'après-midi lundi, ayant écrasé les gravats du matin.

Dès la catastrophe, les autorités avaient annoncé que les recherches pourraient durer plusieurs jours, les décombres qui se sont entassés ayant atteint jusqu'à 15 mètres.

Causes inconnues

"A ce stade", les causes précises de l'effondrement de plusieurs immeubles dans le centre-ville de Marseille lundi "ne sont pas établies". Le procureur de Marseille Xavier Tarabeux l'a annoncé mercredi au cours d'une conférence de presse.

"En l'état, il est prématuré d'imputer des responsabilités pénales" compte tenu "de la complexité de la situation", a ajouté le procureur. "On ignore lequel des deux immeubles a entraîné l'effondrement", a-t-il poursuivi, rappelant que les constructions de la rue d'Aubagne dataient de la fin du XVIIIe siècle et que les immeubles avaient été construits en "s'appuyant les uns contre les autres".

"Les enquêteurs ont pu recueillir des témoignages selon lesquels l'immeuble situé au numéro 65 avait bougé avant son éboulement", a indiqué M. Tarabeux.

Le magistrat a aussi rapporté qu'une locataire avait appelé les "pompiers dans la nuit pour signaler l'augmentation d'une fissure qu'elle avait observée dans son appartement" avant de finalement les rappeler pour leur dire "qu'il n'était pas nécessaire qu'ils interviennent". "Le 65 était un immeuble qui présentait des désordres importants mais on n'est pas au titre de ce qu'on peut appeler des marchands de sommeil", a-t-il souligné.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias