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Inde: cinq personnes arrêtées pour le viol d'une touriste japonaise

Cinq hommes ont été appréhendés dans le nord-est de l'inde pour avoir violé à plusieurs reprises une touriste japonaise âgée de 22 ans. La malheureuse était retenue prisonnière dans une pièce souterraine.

04 janv. 2015, 10:02
La victime a été transportée dans un hôpital à Gaya, dans le nord-est de l'Inde.

Cinq hommes soupçonnés d'extorsion et du viol répété d'une touriste japonaise retenue dans un sous-sol pendant près d'un mois ont été arrêtés en Inde. Cette agression est la dernière en date d'une série qui met en lumière les violences faites aux femmes dans ce pays.

L'épreuve subie par la jeune femme de 22 ans a commencé peu après son arrivée à Calcutta, la capitale du Bengale occidental, le 20 novembre, où elle a fait la connaissance de trois hommes, a expliqué dimanche le commissaire Pallab Kanti Ghosh.

L'un d'eux parlait japonais et ils l'ont persuadée de retirer l'équivalent de 1200 dollars en argent liquide (1200 francs) avant de l'accompagner jusqu'au sanctuaire religieux bouddhiste réputé de Bodh Gaya, dans l'Etat voisin de Bihar.

Sous-sol

C'est là qu'elle a été livrée à deux frères, des guides touristiques. Ils l'ont enfermée dans le sous-sol d'une maison isolée où elle a été violée à de multiples reprises pendant près d'un mois.

Les violeurs présumés ont comparu samedi devant un tribunal de Calcutta, qui les a placés en détention provisoire jusqu'à la reprise de l'audience le 9 janvier. Les enquêteurs veulent en particulier que la victime participe d'ici l à une séance d'identification.

Les trois autres hommes sont accusés d'extorsion de fonds et d'avoir livré la victime à ses futurs violeurs présumés, a précisé le commissaire Ghosh.

Fuite vers Varanasi

La jeune femme a finalement réussi à s'échapper et à gagner la ville sainte hindoue de Varanasi, où elle a rencontré des touristes japonais qui l'ont aidée à contacter le consulat du Japon à Calcutta. La date précise de la fin de son calvaire n'est pas connue, mais la police a déclaré que la victime avait déposé plainte fin décembre.

"Lorsque nous avons eu connaissance de l'incident (...), nous l'avons aidée à déposer plainte auprès de la police", a dit le consul général du Japon à Calcutta, Kasumi Endo.

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