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Inondations en Sardaigne: les autorités sont pointées du doigt, la justice ouvre une enquête

La justice italienne a ouvert cinq enquêtes après les pluies torrentielles ayant détruit des ponts et des maisons en Sardaigne, ont annoncé plusieurs médias. Seize personnes ont trouvé la mort lors de ces intempéries.

24 nov. 2013, 20:38
La Sardaigne compte ses victimes et désigne des responsables après que des pluies torrentielles aient semé le chaos sur l'île.

Une personne était encore officiellement portée disparue, six jours après la tempête méditerranéenne qui avait balayé l'île lundi, inondant notamment la ville portuaire et touristique d'Olbia et faisant des milliers de sans-abri.

Le bilan tragique des inondations a suscité des accusations contre les autorités, à qui l'on reproche de n'avoir ni averti la population à temps, ni préparé les services de secours à faire face au déluge qui a totalisé 44 cm d'eau, soit la moitié des précipitations moyennes tombant sur l'Italie en une année entière.

Mort de deux enfants

Les pompiers sardes ont déclaré que leurs véhicules avaient été bloqués dans les zones inondées, ce qui les avait forcés à attendre l'arrivée de secours du continent.

Les enquêtes lancées par le parquet portent sur les décès survenus à Olbia, dont ceux de deux enfants, ainsi que sur les noyades ayant suivi la destruction d'un pont dans la localité voisine de Monte Pinu, et la mort d'un policier dans sa voiture lorsque la route où il circulait s'était effondrée. Le policier escortait une ambulance qui transportait une femme enceinte vers un hôpital.

Aide supplémentaire

Le ministre de l'Environnement Andrea Orlando a annoncé dimanche une aide supplémentaire à la Sardaigne, à savoir cinq millions d'euros (6,15 millions de francs suisses). Ces fonds s'ajoutent aux 20 millions d'euros (24,6 millions de francs suisses) déjà débloqués par le gouvernement.

Le ministre des Infrastructures Maurizio Lupi a indiqué de son côté que les autorités chercheraient à déterminer "si les procédures d'intervention doivent être améliorées" à la lumière de la catastrophe. "Des familles en Sardaigne m'ont dit n'avoir jamais vu une telle pluie. En une heure, c'était l'enfer. Mais ce n'est pas une excuse pour ne rien faire", a-t-il dit.

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