Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Insolite: un collectionneur oublie des oeuvres valant 1,2 millions dans le train Paris-Genève

Un collectionneur franco-italien a oublié dans le train Paris-Genève des oeuvres d'art chinoises du XIIIe siècle. Leur valeur est estimée à plus d'1,2 millions de francs.

29 nov. 2014, 16:55
On a tous plus ou moins oublié un sac ou une valise dans un train. Mais des oeuvres d'art de grande valeur...

Un collectionneur franco-italien offre une "forte récompense" à quiconque lui permettra de retrouver des oeuvres d'art chinoises du XIIIe siècle égarées dans un train Paris-Genève à mi-novembre. Ces oeuvres sont estimées à plus d'un million d'euros.

Le 14 novembre dernier, ce collectionneur était descendu peu avant 23 heures du TGV en gare de Bellegarde-sur-Valserine, en France, en oubliant son cartable noir censé contenir des reproductions et des photos, a-t-il expliqué à l'AFP.

Ce n'est que le lendemain matin qu'il a réalisé avec effroi que le cartable contenait aussi un rouleau portatif de papier de riz enfermant les peintures des douze immortelles de Wang Zhenpeng, qu'il venait de présenter "à une prestigieuse fondation parisienne en vue d'une coopération".

"J'ai un petit doute, est-ce que je l'ai laissé dans le train ou quand je suis descendu sur le quai", a-t-il expliqué, disant être depuis en contact trois fois par jour avec le service des objets perdus en Suisse.

Oeuvres non assurées

Le collectionneur en question propose une "forte récompense en argent à celui qui retrouvera" ce trésor qui "malheureusement n'était pas assuré pour le voyage".

"Il y aura aussi une récompense sur la vente ou alors je donnerai une oeuvre et s'il faut le couper, je donnerai une de ces douze immortelles, nous trouverons un accord", a assuré le collectionneur, également conférencier international, qui dit avoir "bon espoir".

Il souligne encore que sans le certificat culturel, toujours en sa possession, cette peinture vieille de huit siècles "ne peut être ni vendue ni exportée". Certes, un receleur pourrait en disposer, mais, dit-il avec philosophie, "on a cinquante ans pour pouvoir la récupérer si elle est exposée dans un musée".

Votre publicité ici avec IMPACT_medias