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Insurrection au Burkina Faso

La situation échappe au président Blaise Campaoré, qui a décrété, hier, l'état de siège. Nombreux affrontements ou scènes de pillage.

31 oct. 2014, 00:01
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Le Burkina Faso était gagné, hier, par le chaos. Des milliers de manifestants étaient dans les rues, multipliant les affrontements avec ce qui restait de forces de l'ordre, pillant les maisons des dignitaires du régime et, surtout, hurlant leur colère contre le président Blaise Compaoré. En quelques heures, Ouagadougou, la capitale bien ordonnée d'un Etat qui se voulait fort, est devenue une ville de troubles où tout était possible.

La volonté de Blaise Compaoré de se maintenir au pouvoir en faisant modifier, par un vote, la Constitution a eu raison de la fiction d'un pays tenu d'une main de fer. L'Assemblée nationale, où devait se tenir le scrutin contesté, a été envahie au matin par les manifestants, qui ont débordé sans mal les cordons de sécurité, avant que les heurts ne gagnent toute la ville. Le retrait, à la mi-journée, du projet de révision contestée n'a rien changé.

La foule,...

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