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Irak: nombreuses victimes dans un attentat-suicide à un poste de contrôle

Un kamikaze s'est fait explosé contre un barrage routier dimanche matin à 95km au sud de Bagdad. L'attentat a fait de nombreux morts et blessés. Le bilan varie selon les sources.

09 mars 2014, 10:36
L'explosion s'est produite à un moment de grande affluence.

Une explosion a, selon les sources, tué de 18 à 32 personnes et blessé des dizaines d'autres dimanche en Irak. Un kamikaze serait à l'origine de cet attentat-suicide, ont indiqué des sources médicales et de sécurité.

L'explosion s'est produite à un moment de grande affluence, à l'entrée nord de la ville de Hilla, à 95km au sud de Bagdad. Elle a fait des dizaines de blessées, ont ajouté ces sources.

"Certaines des victimes ont été brûlées vives à l'intérieur de leur véhicule", a rapporté un officier de police.

Cette attaque intervient au lendemain de deux fusillades à des barrages routiers au nord de Bagdad, dans lesquelles deux collégiens et trois policiers ont péri.

Flambée de violence

Les barrages routiers, comme tous les lieux fréquentés tels les cafés, les restaurants, les marchés ou encore les mosquées et les stades de football, sont régulièrement ciblés par des attentats.

L'Irak connaît sa pire flambée de violence depuis cinq ans, et les autorités ne parviennent pas à mettre un terme aux attaques quotidiennes visant civils et forces de l'ordre.

Depuis le début 2014, plus de 1850 personnes ont été tuées, dont plus de 120 en mars, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources médicales et des services de sécurité.

Ligne dure privilégiée

Alors qu'experts et diplomates étrangers ont appelé à un dialogue entre les sunnites et le gouvernement, ce dernier a décidé de privilégier une ligne dure à l'approche des élections législatives prévues en avril.

Dans un entretien diffusé samedi soir, M. Maliki a ainsi assuré que les accusations selon lesquelles son gouvernement marginalise la minorité sunnite étaient alimentées par "des personnes sectaires liées à des agendas étrangers, avec une incitation saoudienne et qatarie". Il a également accusé Doha et Ryad d'être "les premiers responsables des violences entre communautés, du terrorisme et de la crise de sécurité en Irak".

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