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Isère: l'auteur présumé de l'attentat de vendredi reste muet

En garde à vue à l'hôtel de police de Lyon, l'auteur présumé de l'attentat commis vendredi sur un site de gaz industriels en Isère refuse de parler.

27 juin 2015, 12:34
epa04820982 Police continue investigations at the scene of a suspected Islamist attack, outside the Air Products factory in Saint-Quentin-Fallavier, southern France, 27 June 2015. One person was beheaded and two injured in the attack on the fortified plant of US chemical company Air Products in Saint-Quentin-Fallavier. The attack on a French chemicals factory is 'of a terrorist nature,' said French President Francois Hollande, adding that the 'intention leaves no doubt, it was to cause an explosion.'  EPA/SEBASTIEN NOGIER

L'homme accusé d'avoir tenté vendredi de faire sauter une usine de produits chimiques et de gaz en Isère refuse toujours de parler aux policiers qui l'interrogent à Lyon. Une source proche de l'enquête l'indique samedi.

Ce chauffeur-livreur de 35 ans a précipité une camionnette de livraison contre des bonbonnes de gaz après avoir décapité son propre patron. Il a été neutralisé par un pompier.

En garde à vue à l'hôtel de police de Lyon, il est interrogé par des agents de la sous-direction antiterroriste (SDAT) et de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). "Il ne parle pas, il garde le silence", dit-on de source proche de l'enquête.

Le suspect a des liens avec la mouvance salafiste et avait été fiché en 2006 pour radicalisation. Selon la même source, les policiers ont saisi chez ce père de trois enfants, à Saint-Priest, près de Lyon, ordinateur et téléphone portable mais n'ont trouvé ni armes, ni explosifs ni matériel de propagande islamiste radicale.

Famille incrédule

Sa soeur et son épouse, aussi en garde à vue, expriment pour leur part la même stupéfaction et la même incrédulité qu'après l'annonce de son arrestation, ajoute-t-on.

Cette tentative d'attentat contre un site Seveso, c'est-à-dire contenant des produits dangereux, a suscité une vive émotion en France où François Hollande, qui était à Bruxelles pour le Conseil européen, est rentré précipitamment vendredi. Le Premier ministre, Manuel Valls, a également écourté un voyage en Amérique Latine.

Le chef de l'Etat a réuni en fin de matinée samedi un deuxième conseil restreint en deux jours, avec les ministres et les responsables des services de sécurité concernés.

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