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Israël accuse la Syrie de faire usage d'armes chimiques

Les forces gouvernementales syriennes feraient usage d'armes chimiuqes, selon les déclarations faites mardi par un responsable du renseignement militaire israélien. Celui-ci a indiqué qu'il pourrait s'agir de gaz sarin

23 avr. 2013, 12:04
Le mois dernier, le gouvernement de Bachar al-Assad et les rebelles se sont mutuellement accusés d'avoir mené une attaque chimique près de la ville d'Alep (nord).

Un responsable du renseignement militaire israélien a accusé mardi les forces gouvernementales syriennes d'avoir utilisé des armes chimiques contre les rebelles. Selon lui, il s'agit "apparemment" de gaz sarin.

"Les pupilles qui se contractent, l'écume qui sort de la bouche et d'autres signes que nous avons vus attestent de l'utilisation d'armes chimiques mortelles", a expliqué le général Itaï Brun lors d'une conférence internationale sur la sécurité, dont la radio militaire a diffusé un extrait.
 
"Quelles armes chimiques? Apparemment du sarin", a ajouté l'officier, qui dirige le département de recherche et d'analyse au sein de la division du renseignement militaire de l'armée israélienne. Il n'a pas précisé comment ses services avaient réalisé ces observations.
 
Le mois dernier, le gouvernement de Bachar al-Assad et les rebelles se sont mutuellement accusés d'avoir mené une attaque chimique près de la ville d'Alep (nord).
 
Enquête en cours
 
En déplacement en Israël, le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel, a déclaré lundi que les agences américaines du renseignement cherchaient toujours à vérifier si des armes chimiques ont été utilisées dans la guerre civile syrienne.
 
Il a toutefois précisé que si le gouvernement syrien s'était bien servi d'armes chimiques, ce serait le franchissement d'une "ligne rouge susceptible de changer la donne".
 
Emploi "localisé"
 
Un responsable américain a récemment affirmé à l'AFP que, selon certaines informations, un agent chimique "très suspect" pourrait avoir été utilisé au cours de récents combats en Syrie, mais les services d'espionnage sont toujours en train d'évaluer ces informations et n'ont pas encore tiré de conclusion.
 
Selon lui, il est possible que des armes chimiques aient été utilisées d'une manière limitée et très "localisée", et non à une large échelle.
 
Plus tôt, des diplomates à l'ONU ont confié sous le couvert de l'anonymat que les pays occidentaux avaient des "preuves solides" que des armes chimiques avaient été utilisées au moins une fois dans le conflit.
 
Selon le "Washington Post" et la revue "Foreign Policy", qui citent des responsables anonymement, Paris et Londres ont informé le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon que des examens du sol, des entretiens avec des témoins et des rebelles montraient que des agents neurotoxiques avaient été utilisés dans et autour d'Alep, de Homs (centre) et peut-être à Damas.
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